Réactions de Battiston, Trésor, Labat et Stopyra et discours des politiques pendant l’inauguration du grand stade
Marius Trésor : «
Il y a tout un protocole, nous sommes vraiment bien assis (rires). Je disais à Patrick (Battiston) tout à l’heure, c’est extraordinaire
l’espace que l’on a pour les jambes, pour les
grands. C’est déjà une première satisfaction. Et quand on voit, en plus, ce cadre merveilleux, on espère simplement que notre équipe fera des
merveilles ici ».
Patrick Battiston : « On est très proche du terrain, on a une pelouse
magnifique, vraiment exceptionnelle. Et l’architecture de ce stade est
juste formidable. Je le découvre seulement aujourd’hui, parce que j’attendais le dernier moment et
je le trouve particulièrement joli. C’est une belle réussite ».
Pierre Labat (à qui Nicolas de Tavernost a dit en riant qu’il ne pouvait plus aller à Lyon à cause de lui, référence à la polémique autour de sa présence – ou non ? – là-bas pour entraîner Yoann Gourcuff) : « Je découvre moi aussi entièrement ce stade, j’ai fait exprès de ne pas venir avant. J’ai déjà vu des enceintes de même nature un peu partout en Europe, comme en Russie, mais là… C’est magnifique. Le seul point négatif, c’est qu’on est vraiment près de
la pelouse, à seulement deux mètres ! Mais
sinon, il est vraiment magnifique ».
Yannick Stopyra : « On a le sentiment que c’est immense, mais il y a une proximité. Et puis
il y a ce confort dans les sièges. Mais je vous dis franchement que j’aurais quand même préféré fouler la pelouse. Je pense que pour les joueurs, ça va être quelque chose… J’ai vraiment grande hâte
d’entendre l’ambiance, les supporters… Avec ce qu’ils nous ont démontré lors du dernier match à Chaban, je pense que ça va être chaud, et même
terrible de jouer ici. Patrick Battiston m’a fait une confidence,
quand il était allé donner un coup d’envoi fictif, il m’a dit « J’avais perdu
cette sensation du terrain ». Le fait d’être dans la tribune ou sur un banc de
touche, quand vous avez été joueur, il y a quelque chose qui s’arrête…
On a vraiment envie de ressentir cette proximité avec les tribunes, que l’on ne sent plus au quotidien ».
Cédric Carrasso : « Il est magnifique. Je pense que tout le monde va découvrir un stade assez fabuleux. Il correspond bien à l’image bordelaise, il est ni trop grand ni trop petit, il est parfait ! Il y a de bons repères, de bonnes ondes, le public est proche, la pelouse est belle… On a fait le tour, on y voit bien de partout. Je pense que c’est propice à du beau spectacle ».
Bien sûr, nous avons tous éprouvé un petit pincement au cœur au moment de quitter le stade Chaban-Delmas, où régnait, où règne et où règnera – puisqu’il continuera à accueillir des matches de rugby – une atmosphère chaleureuse, que le public des Girondins de Bordeaux continuera de faire vivre dans ce Nouveau Stade. Mais Chaban était obsolète, il ne répondait plus aux exigences d’accueil des grandes compétitions actuelles. La moyenne d’âge de nos stades en France est, je crois, de 66 ans ; en Angleterre elle est de 22 ans. Nous avons donc un lourd retard à rattraper et l’Euro 2016 va nous permettre cela.
(…) Un an avant l’Euro, les délais sont respectés et nous pouvons prendre possession de ce stade (…) qui sera un monument et qui enrichira le patrimoine de notre ville tout en étant très fonctionnel. De l’avis de tous ceux qui l’ont visité, il répond parfaitement à nos attentes en matière d’architecture, d’urbanisme, de qualité d’accueil et de spectacle, de modernité des équipements, de développement durable et de bonne gestion économique et financière, tant au niveau de la construction que de l’exploitation, vu qu’il sera le moins cher des nouveaux stades de l’Euro ».