La Ligue se justifie par rapport aux sanctions contre le club et son public
Ayant décidé d’infliger 50 000 euros d’amende au FCGB et un huis clos avec sursis pour le virage sud suite aux très nombreux fumigènes utilisés lors de Bordeaux – Nantes pour « Adieu Lescure » (09/05), la Ligue de Football Professionnel s’est attirée les foudres de Jean-Louis Triaud, du club des Girondins de Bordeaux, des supporters (qui ne l’aimaient déjà pas beaucoup) et d’une bonne partie du monde du football français.
Joint par Sud Ouest, le président de la très fameuse Commission de Discipline de la LFP Sébastien Deneux, a justifié ces sanctions par le discours suivant :
« Les engins pyrotechniques sont très strictement interdits et leur usage peut être considéré comme une infraction pénale. Ce n’est pas parce que la fête s’est bien passée que les fumigènes deviennent autorisés ou que leur usage est moins grave. Sur un terrain, quand un joueur fait un tacle très dangereux, et qui met en danger l’intégrité physique d’un autre joueur, il se fait expulser même s’il ne l’a pas blessé.
(…) Il y a deux ans, nous avions fait face à une situation similaire pour le dernier match de Nice au stade du Ray. Ils avaient dû payer 80 000 euros et le huis-clos avec sursis avait frappé tout le stade. La commission a pris en compte que tout s’était déroulé sans aucun incident. Mais ne pas sanctionner enverrait un message qui nous serait resservi de manière systématique. Et le jour où il y aura un autre incident, on nous dira que nous avons été trop laxistes. On ne transige pas avec la sécurité »
Sud Ouest indique aussi que « Le huis-clos avec sursis tombera si un événement de même ampleur se produit au cours des 12 prochains mois… ce qui semble assez peu probable. Le club attend juste de recevoir la notification officielle de la sanction pour décider s’il fait ou non appel de la sanction. »