Triaud : « On veut vraiment jouer l’Europa League à fond »
« Dans notre groupe, l’inconnue ce sera le Rubin Kazan. En Russie, des grands oligarques viennent puis dépensent beaucoup d’argent et se retirent. Je crois bien que ce club en est un bon exemple… Les cinq heures et demie d’avion pour aller à Kazan m’embêtent, car c’est loin. Liverpool, tout le monde connait, donc là on prendra au moins du plaisir à jouer un grand club, dans un stade bien plein je l’espère. Le FC Sion, enfin, est une équipe méconnue dont je n’ai pas d’image. Mais attention aux petites équipes, elles aussi ont des étrangers de talents, des Brésiliens, des Espagnols, et des bons joueurs locaux. On l’a vu à Chypre et au Kazakhstan. Il y a parfois des mauvaises surprises contre des équipes roumaines, danoises etc qui semblent plus faibles car ans références mais arrivent de plus en plus souvent à déjouer les pronostics sur un ou deux matches.
(…) On veut vraiment jouer l’Europa League à fond, qu’on réussisse ou pas, on jouera donc cette compétition à 100%. Il n’y a qu’à voir la joie des garçons sur le terrain et dans le vestiaire après Almaty pour savoir que c’est une compétition intéressante à jouer, et une vitrine pour eux aussi, donc ils n’ont pas envie de passer pour des pipes devant des recruteurs éventuels…. Sportivement, on a toujours eu envie de la jouer. Le souci majeur cette année c’est qu’il ne faudra pas commencer du mauvais pied car ce sera laborieux pour revenir ensuite, comme ce sont des compétitions courtes. Il faut prendre des points sur les deux premiers matches, face à Liverpool et au Rubin Kazan à l’extérieur. »