Pallois : « Il n’y a pas encore de fatigue »
« Les automatismes se créent au fur et à mesure des matches. Contre Reims, ce n’était pas catastrophique non plus. Nous avons enchaîné quelques matches sans encaisser de buts et cela nous a fait du bien, de même que la qualification pour l’Europa League. Nous enchainons beaucoup de parties depuis le mois d’août et nous prenons de moins en moins du but. C’est positif.
(…) On va dire que j’ai l’habitude du changement depuis que je suis à Bordeaux. La saison passée, j’ai évolué avec cinq joueurs différents en charnière centrale. Tous ceux qui jouent à côté de moi sont des joueurs de qualité. Ensuite, il faut s’adapter à chacun. Parfois, la langue peut être différente mais il faut s’adapter. J’essaye de le faire pour être le plus performant possible le jour du match.
(…) Non, il n’y a pas encore de fatigue et nous savons aussi que certains joueurs vont bientôt revenir. Je pense à Jaro (Jaroslav Plasil) ou Lamine (Sané). On enchaine les matches mais c’est ce que nous voulions tous l’année dernière. Nous nous sommes battus pour jouer la Coupe d’Europe. Jouer tous les trois jours nous fait du bien mentalement. Les semaines passent vite, on enchaine et, même en cas de défaite, on peut vite passer à autre chose en deux jours. C’est positif. J’espère que l’équipe aura ce rythme le plus longtemps possible cette saison.
(…) Il y le même nombre de points en jeu, que ce soit Paris ou Toulouse. Il faut prendre un maximum de points. Nous avons joué le TFC à quatre reprises l’an dernier et nous savons qu’il faudra tout donner pour l’emporter. Jeudi (interview réalisée mardi NDLR), nous affrontons Liverpool, nous allons forcément tout donner. Dès le match terminé, on va se mettre en tête que ce n’est jamais simple contre Toulouse. On va tout faire pour gagner. Comme la saison dernière, Toulouse a une bonne équipe. Nous savons que, devant, ça va vite. Ils ont des qualités et l’année dernière, ils nous ont régulièrement mis en difficulté même si nous avons gagné trois des quatre matches. Ce n’est jamais simple.
(…) Je préfère les joueurs assez grands, mais il faut aussi jouer les plus petits comme Ben Yedder. Chaque équipe peut posséder ce type de joueur. A Bordeaux, nous avons Rolan qui s’approche de ce profil. Des joueurs plus petits au niveau de la taille, qui vont assez vite. Nous allons essayer de le rendre moins rapide dimanche (sourire). »