Pour Triaud, les points « perdus » à domicile sont plus graves que le 1-6 à Nice
Dans un style apparemment moins impliqué que son coach Willy Sagnol, et donc pas forcément bienvenu vu la situation du moment, Jean-Louis Triaud a tenté de dédramatiser, dès hier soir, la branlée prise par le FCGB à Nice (1-6). Le président des Girondins, se risquant comme souvent à un peu d’humour, aura peut-être – du moins on l’espère – un autre discours en interne.
« Une fois qu’on a été mené, il n’y avait plus de bloc, les lignes étaient étirées, sans mouvement. On n’a plus joué en équipe, chacun faisait sa partition dans son coin. Quand on prend six buts, c’est qu’il y a forcément une montagne d’erreurs qui ont été faites, donc allons-y, on peut tout dire. (…) J’aimerais savoir s’il n’y a pas une télé pour essayer de voir le match de rugby de l’équipe de France.
(…) Ce qu’il s’est dit dans le vestiaire m’est égal. J’ai laissé faire Willy. Ce sont surtout les points « perdus » à domicile qui sont regrettables. Ce soir, c’est un accident, et dans une saison cela peut arriver, mais pas plus d’une fois. Si on avait gagné contre Reims et face à Toulouse à domicile, les questions se poseraient moins après le match de ce soir. »