JPP : « Bordeaux, la région dans laquelle j’ai envie de rester pour finir ma vie »
« Je suis venu au Haillan aujourd’hui car le club a eu l’initiative d’organiser une rencontre entre anciens professionnels du football et jeunes du centre de formation. Le club m’a donc invité pour parler du football et de ses valeurs. L’année dernière déjà, j’avais rencontré les U19 Girondins et cette année, ce sont les U17 Nationaux qui ont échangé avec Marius Trésor, Marc Planus, Patrick Battiston et moi-même. Nous avons discuté du football, des Girondins de Bordeaux, de la culture du Club et de ses valeurs. (…) Il faut savoir déjà se respecter soi-même, c’est la base. Respecter le coach car c’est la personne la plus importante pour eux en ce moment. Et surtout, qu’ils se respectent entre eux et qu’ils prennent plaisir à faire ce qu’ils font. Ce sont des privilégiés de la vie. Ils sont enviés, épiés, jalousés, mais leur but, c’est d’arriver le plus haut possible. Le message, il est simple, il n’a pas changé. Il faut néanmoins faire en fonction des générations, des nouvelles mentalités. On ne voit plus les choses de la même manière, mais je pense que la vieille école, de ce côté-là, a encore un coup d’avance.
(…) Le plus important pour les Girondins en ce début de saison était de se qualifier en Europa League. Quand on a les ambitions du club aujourd’hui, un nouveau stade, beaucoup de jeunes talentueux, l’Europa League est importante. La qualification était essentielle pour tout le groupe et pour l’apprentissage des plus jeunes. Justement, ils ont bien marché au Kazakhstan. Au niveau du Championnat, ils ont eu une très grosse préparation, ils sont en train de bien digérer. Connaissant un peu l’Allemagne et connaissant donc Willy Sagnol, je pense que les Girondins seront performants d’ici un petit mois de compétition.
(…) Les Girondins de Bordeaux représentent mes deux dernières années de football professionnel. J’y ai retrouvé le plaisir que j’avais beaucoup perdu en Allemagne parce que j’étais blessé. A Bordeaux, j’ai trouvé un club familial, une région qui m’a accueilli alors que ce n’était pas si facile que ça, moi qui était catalogué marseillais. Ça n’a pas été facile lors des premiers matches mais je suis quelqu’un qui ne lâche rien et je savais que je pouvais m’imposer ici. Je me suis tellement senti bien que ça fait 20 ans que je suis ici et que je n’ai pas envie de bouger. Bordeaux représente beaucoup pour moi, c’est le club qui m’a permis de bien terminer ma carrière et c’est la région dans laquelle j’ai envie de rester pour finir ma vie. »