« Comme quoi nous sommes écoutés et respectés dans notre tribune »
« Croyez-moi que le Virage n’était pas fier d’avoir fait arrêter le match contre Nantes. Ce n’était pas notre but, mais nous ne voulons pas être accusés de tout et n’importe quoi. Un fumigène ce n’est pas un pot de fumée, il n’y a pas eu de blessés, de dangerosité, de volonté de nuire. A Bordeaux nous faisons très attention sur ce point. On a bien vu pour Adieu Lescure que nous pouvions faire la fête sans problèmes. Mais on a quand même pu faire notre examen de conscience après coup… On sait qu’il y a encore des réglages à effectuer dans cette tribune nouvelle configuration par rapport à nos animations. La distance avec le terrain est faible et l’angle de la pente fait qu’on influe plus, on l’a bien vu sur ces matches de Nantes et de Toulouse.
(…) Pour les jets de projectiles qu’il y a eu contre Toulouse, cela s’est vite calmé. On sait que le Virage est jeune, très jeune parfois, donc Hugues (un des « capos » au micro NDLR) a donné immédiatement l’ordre que ça s’arrête et ça n’a pas duré. Comme quoi, nous sommes écoutés et respectés dans notre tribune, ce qui n’est pas forcément le cas de tous les groupes dans tous les stades… Contre Liverpool, aussi, il y a un fumigène qui avait été allumé sous le tifo de début de match. Nous l’avons vu et sommes immédiatement allés le récupérer car c’était dangereux. Le supporter qui l’a allumé s’est pris une bonne gueulante. (…) Qu’on fasse confiance aux associations de supporters qui sont là depuis longtemps et connaissent leur tribune. Nous ne sommes pas des abrutis de hooligans écervelés, on fait des choses bien. Nous sommes encore les plus à même de contrôler notre tribune où nous sommes respectés et organisés. »
D’ailleurs, à ce sujet, nous sommes toujours (et ce n’est peut-être pas plus mal) sans nouvelles des retombées de la convocation des Girondins devant les instances, qui devait avoir ce jeudi 24 septembre à la Ligue de Football Professionnel. Le FCGB est sous le coup d’un huis clos partiel suite aux fumigènes allumés en nombre lors du match d’adieux au Parc Lescure, au début du mois de mai dernier.