Havis : « L’objectif pour la Matmut est toujours le même, notoriété et ancrage dans des régions de développement »
« Est-il interdit d’être en avance ? On a commencé le naming par une opération similaire à Lyon. Nous avons été les premiers à le faire dans le domaine du rugby, avec le Matmut Stadium. On poursuit aujourd’hui à Bordeaux avec le Matmut Atlantique. Les deux stades n’ont pas la même vocation. Le Matmut Stadium, en périphérie lyonnaise, est un stade de club. À Bordeaux, le stade a une vocation plus large puisque, outre le club résident des Girondins, on sait déjà qu’il accueillera d’autres manifestations sportives mais aussi des concerts… L’objectif pour la Matmut est toujours le même, c’est le travail sur notre notoriété, la recherche d’un ancrage dans des régions vraiment importantes pour notre développement. Dans la région bordelaise, nous avons une démarche en cours qui va aboutir à une fusion avec une mutuelle de santé qui s’appelle Ociane et qui va devenir la filiale de la santé du groupe Matmut. Donc, marquer notre ancrage autrement que par un lien de business, c’est-à-dire par un ancrage socio-culturel me paraît tout à fait approprié.
(…) Nous avons été sollicités il y a deux ans par le club de football du Havre pour être le nameur de son nouveau stade, et cela n’a pas abouti. Et pour le Kindarena (palais des sports de Rouen), nous avons également été sollicités. Nous avions travaillé sur ce dossier, nous avions présenté un projet. Je souligne que la Matmut a une audience nationale. Donc avoir des points d’ancrage dans des différentes régions françaises me paraît raisonnable et de bon aloi. Sur les terrains de sport du département de la Seine-Maritime, on ne peut pas dire que nous ne sommes pas présents. »