L. Brun : « Les médias envoient moins de monde à Bordeaux, demandent moins d’images, moins d’articles »
« Par rapport à 2009, c’est le jour et la nuit ! Je ne vais pas faire le Calimero, mais j’ai de moins en moins de travail… Lors des conférences de presse, il y a un certain nombre de journalistes et de correspondants qui sont là, on se connait à force. La presse bordelaise n’est pas virulente, on n’est pas là pour les défoncer et on essaye d’être juste et objectif. Mais ces derniers temps, même si ça augmente encore pour les gros matches, le noyau s’est réduit. La dernière fois, on s’amusait à compter, nous étions 7 « confirmés », et 15 en comptant toutes les personnes en salle de presse, dont les stagiaires… On se faisait la réflexion, et c’est un contraste saisissant, à l’image des gens qui ne vont plus au stade voir jouer les Girondins.
Les médias suivent cette tendance. Ils envoient moins de monde à Bordeaux, demandent moins d’images, moins d’articles. J’ai vu ce qu’avait dit Duga hier, et ce qu’il avait dit avant sur les gens qui ne viennent plus. C’est vrai qu’il y a un problème. Moi, je reste persuadé que les Girondins restent un grand club et peuvent remonter la pente. (…) Je suis sévère dans mes analyses avec Bordeaux, mais j’aime ce club. C’est comme quand on engueule son enfant, ça n’empêche pas de l’aimer. Même si je vais moins au Haillan car il y a moins de demandes, je reste proche du club et je collabore aussi avec les médias des Girondins. »