« Aucun problème » selon Triaud, qui botte en touche pour le mercato d’hiver
« L’objectif, c’est d’aider les joueurs à être tous ensemble à leur meilleur niveau. On n’a peut-être pas un groupe extraordinaire mais on doit faire beaucoup mieux. Et pour moi, le mieux aujourd’hui est de tenir un discours mobilisateur, constructif, pour retrouver de la solidarité à tous les échelons. C’est notre intérêt à tous.
Je le répète, il n’y a pas de gros problèmes à Bordeaux. Quand je regarde mon effectif, je sais que ces garçons peuvent faire beaucoup mieux, sans difficulté. Ils doivent juste retrouver un peu de confiance, un peu de sérénité, être un peu moins inhibés dans le jeu, prendre un peu plus de prise de risque, car à vouloir jouer petit bras, au lieu de se protéger, on se met en danger. Il faudrait qu’ils assimilent vraiment ça, et je compte sur le fait qu’ils le fassent rapidement. (…) Je ne suis pas passé en conférence de presse parce qu’après ce que j’ai vu à Ajaccio, c’est vrai que j’aurais était sûrement plus dur que Willy Sagnol. Les réactions à chaud ne sont pas toujours les bonnes car il y a de l’énervement, de la déception, de la frustration.
(…) Des recrues cet hiver ? Je ne crois pas non. Les garçons peuvent montrer, encore une fois, autre chose que ce qu’ils montrent aujourd’hui. On l’a vu, par séquences, sur certains matches d’ailleurs. Le problème, c’est qu’on s’est un peu liquéfié dans le jeu, on a perdu nos repères… La spirale négative, il faut en sortir par le haut en étant ambitieux plutôt qu’en essayant de jouer replier sur soi-même ! On doit dépasser ce stade d’avoir la peur de mal faire et jouer relâché.
(…) Vous me demandez si Willy Sagnol est toujours l’homme de la situation, la réponse est oui. Je n’ai pas envie de débattre avec vous d’un sujet qui ne mérite pas d’être débattu. La réponse est oui, terminé, question suivante ! (…) On s’est déjà réuni, tous, au lendemain du match à Ajaccio. La question a été
clairement posée, la réponse a été très claire, devant tout le groupe qui
était réuni ensemble : il n’y a pas de problème de cassure, d’étrangers, d’agents, de génération, de
couleur de peau ou de longueur de cheveux. Ils n’ont pas de problème entre eux, le seul problème qu’ils ont c’est qu’ils n’arrivent pas à être efficaces
ensemble, à garder une organisation durant tout un match, car il y a une
forme de peur. Au lieu de chercher à être constructif sur
le terrain, on cherche seulement à ne pas faire d’erreur. Et c’est le meilleur
moyen d’en faire…
(…) Si vous écoutez toutes les rumeurs, les machins, les trucs des messieurs ‘de source sûre’ qui savent tout, vous allez pouvoir raconter un paquet de choses négatives sur tout ce qui se passe en interne. Tout est faux !«