Huard : « A Bordeaux, on règle les problèmes dans le vestiaire, sans s’étaler »
« Oui, peut-être qu’on en a fait un peu trop dans les médias, nous y compris, sur la crise à Bordeaux. Mais, il y a une certaine culture journalistique, à Canal + ou ailleurs, que ce soit pour Bordeaux ou un autre club, de ‘taper’ tous ensemble, avec chacun qui s’y met un petit peu… Mais, vous savez, l’image, l’étiquette de la belle endormie qu’a Bordeaux elle nous colle un peu à la peau, à celle des Girondins. A un moment donné, il faut se réveiller : il faut mettre de l’envie, de l’impact, sinon pas de résultats… Ça restera toujours feutré à Bordeaux, parce que c’est à l’image de la ville, mais on est quand même dans un sport de haut niveau qui ne pardonne pas, avec beaucoup de visibilité. Bordeaux se plaint aussi qu’on ne parle pas souvent des Girondins et plus des autres, mais c’est un peu le style local, on ne s’ouvre pas énormément non plus, il n’y a jamais d’éclats…
(…) Bordeaux a une qualité, celle de savoir que ce n’est pas en criant, en s’étalant partout, en étant sur les réseaux sociaux et en incendiant tout qu’on fait avancer les choses. La vérité, c’est celle du terrain, c’est ça la certitude, et le club travaille pour qu’elle soit donnée là. On règle ça dans le vestiaire, sans s’étaler, car ça génère parfois plus d’animosité qu’autre chose. Aussi, quand on s’énerve trop, le message ne passe plus et les problèmes restent, comme quand Jean-Louis Triaud réagit après les matches. Il ne le fait plus d’ailleurs… »