Pablo Castro : « Au niveau de mon adaptation, tout est parfait jusqu’à présent »
carrière, un pas de plus pour aller le plus haut possible. Pour nous, au
Brésil, le fait de venir en Europe est très positif. Je veux faire
aussi bonne impression que les Brésiliens qui sont passés ici, comme
Jussiê ou Carlos Henrique qui sont restés longtemps à Bordeaux. Je souhaite rester
dans cette lignée de joueurs. Le club m’a fait confiance et j’espère
pouvoir l’aider.
(…) La victoire contre Monaco
était vitale, d’autant plus que c’était une équipe de qualité en face de nous.
Ça nous donne de la sérénité pour travailler en vue des prochains matches, car on revenait
d’une période délicate. Tout est encore possible au vu du
classement, toujours ! Bordeaux est une grande équipe, je suis sûr de
ça. C’est à nous, les joueurs, de montrer sur le terrain qu’on peut
aller plus haut que ce qu’on montré jusqu’à présent.
Je me plais beaucoup à Bordeaux et je reste persuadé que les Girondins
constituent un bon tremplin pour moi. Au niveau de mon adaptation, tout est
parfait jusqu’à présent, ça fait trois mois que je suis là, c’est vraiment une
très belle ville, j’ai été très bien accueilli par tout le monde.
L’encadrement du club est parfait. La Ligue 1 est un beau
championnat.
Le jeu pratiqué ici ressemble beaucoup à celui qui se joue au Brésil. Je crois que la différence
c’est surtout un problème de réaction face aux circonstances des
matches. J’ai encore un problème de communication, du fait que je ne parle pas français… Aussi, je n’ai pas tout à fait le même rôle qu’au
Brésil. Là-bas, c’est moi qui organisais toute la zone défensive, j’orientais
plus mes coéquipiers, et c’est ce qu’il faut que je réussisse à refaire à Bordeaux. (…) C’est
l’entraîneur qui décide de mon temps de jeu, il faut bien respecter ses décisions. Cela dit, je
redouble d’efforts à l’entraînement pour regagner la confiance du coach et retrouver une place de titulaire sur le terrain.
(..) J’ai été très surpris de ce qu’il m’est arrivé lors du match à Nice. Sans doute ai-je mal appréhendé la situation. J’avais peut-être un surcroît de responsabilités que j’ai mal assumé. Sur le pénalty, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Il a anticipé ma course. C’est plutôt très rare pour moi de laisser l’attaquant libre car c’est justement mon point fort de ne pas laisser de liberté à l’attaquant adverse… Il est d’abord hors jeu au départ de l’action, puis il simule clairement sa chute. Sur cette action, l’arbitre s’est fait abuser. »