Dugarry – « Sincèrement, si j’avais été président, je l’aurais viré sur le champ ! »
Mis en cause par Francis Gillot, Christophe Dugarry a, comme Pierre Ménès, réagi aux durs propos de l’ex entraîneur des Girondins. Pour l’ancien attaquant bordelais, Francis Gillot se place « toujours en victime ».
« Sincèrement je n’ai pas le souvenir d’avoir dit que c’était un entraîneur défensif ou un mauvais coach. J’ai dû affirmer qu’on se faisait chier de temps en temps lorsqu’on regardait Bordeaux. Ensuite, Francis Gillot avait dit me concernant : « Ah il veut être directeur sportif et mettre son ami Zidane… ». S’il pense que Zinédine Zidane a besoin d’un agent ou d’un ami pour prendre en main les Girondins de Bordeaux, il se met le doigt dans l’œil.
Il a son caractère, il a le droit d’avoir la rancune tenace. J’avais notamment été scandalisé lorsqu’il avait affirmé la veille d’un match de Ligue Europa (en 2013/14) qu’il ne pouvait pas la jouer parce qu’il n’avait pas l’effectif. Sincèrement, si j’avais été président, je l’aurais viré sur le champ (NDLR : en conférence de presse, Francis Gillot avait affirmé : « La priorité, c’est le Championnat, ce n’est pas la peine de se raconter des histoires »).
C’était une faute professionnelle. Mais ce que j’ai trouvé encore plus scandaleux c’est que Jean-Louis Triaud dise exactement la même chose. C’était inadmissible. Ça m’avait énormément choqué. Il se place toujours en victime. Dire que c’est de la faute des journalistes parce que les présidents les écoutent…
Il y a un paquet de journalistes qui disent du mal de Guardiola, de Mourinho, et pourtant tous les présidents du monde les voudraient. À un moment, il faut aussi arrêter de nous donner plus d’importance qu’on en a. »