Les 10 plus belles victoires bordelaises en L1 pour So Foot
Voilà les matches retenus, avec quelques uns des commentaires de Mathias Edwards :
– Bordeaux-Nice, 2-1, le 13 mai 1950 (match du 1er titre de champion de France),
– Rennes-Bordeaux, 0-2, le 2 mai 1984 (match du 2ème titre),
– Bordeaux-Auxerre, 6-1, le 22 mars 1985,
– Bordeaux-Auxerre, 2-0, le 15 mai 1987,
« Ferreri, passé d’Auxerre à Bordeaux en début de saison, centre pour Fargeon, qui trompe Martini de près. Puis, les frères Vujović s’amusent. Zoran passe à Zlatko, qui trompe Martini d’une frappe rasante. En s’imposant face à l’AJA de Cantona, Prunier, Boli et Dutuel, Bordeaux passe devant l’OM à trois journées de la fin du championnat. Les Marseillais ne reviendront pas, et verront leur rival remporter un nouveau titre. Avant de se faire taper au Parc des Princes, en finale de Coupe de France, par ces mêmes Bordelais, qui réalisent le premier doublé de leur histoire. »
– Bordeaux-Metz, 6-0, le 19 décembre 1998,
« Le festival débute par une volée superbe d’un Micoud aux cheveux bleus, qui loge le ballon sous la barre messine. Puis, tout s’enchaîne comme dans un rêve. Wiltord profite d’une faute de main de Letizi. Laslandes contrôle de la poitrine un centre de Ferrier, se met le ballon sur le pied gauche et claque une volée victorieuse. Benarbia offre de l’extérieur du droit le doublé à Laslandes, qui conclut lui aussi de l’extér’. Puis Laslandes s’offre un triplé en piquant magnifiquement son ballon par-dessus Létizi. Enfin, Micoud reprend tranquillement un nouveau centre de Benarbia. Ajoutez à cela une dimension dramatique, avec un Laslandes en larmes suite au décès de son grand-père, et vous obtenez un condensé de tout ce qui fait la beauté du foot. »
– Bordeaux-Marseille, 4-1, le 29 janvier 1999,
« Le classique. La rencontre de référence de tout supporter bordelais qui se respecte. La passe décisive de Laslandes pour Wiltord en ciseau retourné. La percée de Micoud au cœur de la défense marseillaise. L’action collective folle qui amène le troisième but signé Laslandes. Benarbia qui fait de Gallas sa chose, avant d’offrir le quatrième but à Wiltord. Le tout en 32 minutes. Ce qu’on appelle un chef-d’œuvre. »
– Nantes-Bordeaux, 0-5, le 6 septembre 2000 (1er match de Pauleta en France, triplé),
– Bordeaux-Nice, 4-0, le 15 décembre 2002,
« Ramé, Caneira, Afanou, Bonnissel, Sommeil, Meriem, Smertin, Eduardo Costa, Pauleta, Savio, Feindouno, Darcheville, Dugarry… L’effectif bordelais de cette saison 2002-2003 est peut-être le plus beau qu’aient connu les Girondins, hors de la période Claude Bez. Pourtant, Élie Baup n’arrivera pas à l’amener au-delà de la quatrième place en championnat. Au milieu du gâchis, quelques étincelles, comme ce match face à Nice. »
– Monaco-Bordeaux, 3-4, le 21 décembre 2008,
– Bordeaux-Nantes, 2-1, le 9 mai 2015,
« Les Bordelais présents à Lescure ce soir-là ne se souviennent plus vraiment du score, et encore moins du match. Car ce soir de mai 2015, il ne s’agissait que de dire adieu à ce stade, théâtre de tous les exploits – et de toutes les déceptions – des Girondins de Bordeaux. Alors bien sûr, battre le rival nantais importe. Mais de cette journée, plus que le doublé de Rolan, c’est ce cortège de supporters s’abattant comme une vague sur le stade, ces tifos impressionnants et ces torches allumées par dizaines qui restent en mémoire. »