Manardo : « Une gestion plus proche de celle d’une entreprise un peu basique que de celle d’un club de foot »
« D’un strict point de vue financier, évidemment qu’on peut comprendre. Mais après, on comprend aussi cette espèce de tristesse, ce dépit, chez les supporters. Même si c’est 12 millions, tu vois un bon joueur de ton club, un playmaker, partir et tu te trouves dépourvu en te demandant à quoi va ressembler la deuxième partie de saison sans lui. C’est bien payé, ça fait rentrer de l’argent dans les caisses, et c’est aussi une chose importante, mais il y a un pillage. A Bordeaux, j’ai toujours trouvé que la gestion par Triaud et par De Tavernost était plus proche de celle d’une entreprise un peu basique que de celle d’un club de foot. D’accord, 12 millions c’est une somme, mais il faut aussi penser aux résultats sportifs, c’est aussi et surtout ça qui fait que tu as une dynamique économique positive. Si ça continue comme ça, à un moment, on va finir par se retrouver à aller faire notre émission de foot sur nos amis et partenaires de BFM Business… Super ! »