Sané : « J’ai crevé l’abcès, mais je ne parle pas de la bagarre en disant ça »

Avant que la nouvelle « affaire » de sa conduite sans permis ne sorte dans la presse, Lamine Sané est revenu, pour « Le Parisien », sur son rapport actuel avec les supporters et la façon dont il vivait sa situation personnelle très délicate au sein du FCGB.

 » Les sifflets, c’est comme ça… J’ai voulu aller parler aux supporters à la fin de la rencontre. Ce n’était pas le moment. On verra plus tard. Je ne leur en veux pas. Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire.

(…) Cela fait partie de la vie ce genre d’événements (la bagarre avec Prior NDLR). Il y a des hauts et des bas. Je ne vais pas vous mentir… Ce fut une période très difficile à vivre. Avant la bagarre, je n’étais pas bien physiquement et moralement dans les semaines précédentes. Il s’était passé des choses compliquées à l’intérieur du groupe. Il fallait crever l’abcès. Je l’ai crevé, mais je ne parle pas de la bagarre en disant ça. Sur le terrain, on est des joueurs et en dehors des hommes. Et quand des hommes ont des problèmes, ils les règlent. Après, les bonnes personnes font en sorte de passer à autre chose, une fois l’incident réglé. Parfois, ça arrive de déraper. On a passé l’éponge. C’est fini. Moi, je me sens mieux. Car avant, je n’étais pas heureux. Je suis presque épanoui. Tout ce qu’il s’est passé n’était pas lié au mercato et au fait que je ne sois pas parti. C’est comme ça, ça fait partie de la vie. Maintenant, il faut avancer tous ensemble. »