Bernardoni – « Je ne veux pas qu’on dise : ‘il a 18 ans, c’est normal qu’il fasse des erreurs’. Non, les erreurs ne sont pas normales »
Toujours dans les cages depuis son enfance, celui qui « adore finir une séance d’entraînement complètement crado » et se dit « gardien dans la peau » revient sur son éclosion éclair : « J’ai signé pro très tôt, joué très tôt en pro. Je suis exposé en Ligue 1 dès cette saison puis transféré à Bordeaux. C’est beaucoup de changements, donc pas évident à gérer. (…) Prendre 9 buts en 3 matches (contre Lyon, Saint-Etienne et Guingamp NDLR)… Je me suis dit : ‘ouhla !’. Après Lyon, mes parents m’ont regardé un peu bizarrement (sic). Je leur ai dit : ‘ça me fait du bien !’. À Troyes, tout va bien dans un match où t’en prends trois mais où t’as fait quinze arrêts. À Bordeaux, il y a une obligation de résultats. Je suis venu pour ça et je savais où je venais. »
Ambitieux, Bernardoni ne veut pas se servir de son âge comme d’une excuse et l’affirme haut et fort. « Je ne veux pas qu’on dise : ‘il a 18 ans, c’est normal qu’il fasse des erreurs’. Non, les erreurs ne sont pas normales. Je préfère être exigeant car c’est ce qui me fera avancer. » explique le N°1 des Marine et Blanc, qui espère désormais construire avec Franck Mantaux (entraîneur des gardiens « une relation de père à fils, comme avec Olivier Tingry à Troyes, qui m’a guidé jusqu’au haut niveau. ».
C’est là tout le mal qu’on lui souhaite !