Triaud : « On veut à la fois recruter des jeunes talents étrangers et avoir un bon centre de formation pour sortir des joueurs »
Malgré tout, il nous faut quand même une ossature de gars solides, une colonne vertébrale, les Carrasso, Pallois, Jussiê, Chantôme, Plasil et Maurice-Belay quand il peut jouer. Mais on reste ambitieux, il faut arrêter de dire qu’on ne gagne plus rien. Bon, le titre de champion, je pense qu’on ne peut plus le voir, à moins que le Qatar n’investisse plus au PSG, mais on peut et on veut encore lutter, se battre, pour de bonnes places au classement et aussi dans les coupes nationales afin de jouer des compétitions européennes régulièrement. Mais dans le foot, il faut du temps pour a, et un peu de la chance aussi. L’année où on est champion devant Marseille, en 99, Rolland Courbis, qui était le coach de Marseille, faisait une jaunisse devant notre réussite. Il faut aussi voir que les autres, Saint-Étienne, ou Marseille, connaissent ou ont connu de longues périodes de disette, comme nous dans notre longue histoire. Et que dire de grands clubs du passé encore plus ancien comme Reims ou Nice, qui revient bien cependant cette année ? Cela ne nous excuse pas quand on n’y arrive pas, on ne s’en contente pas, mais il ne faut pas dire qu’on ne fait rien. »