Sacko : « Je n’ai pas perdu espoir de m’imposer au Portugal »
« Tout est allé extrêmement vite. Après ma demi-saison au Havre, en prêt, j’ai pu enchaîner avec le Tournoi international de Toulon (NDLR : avec l’équipe de France Espoirs). On a fini deuxième de la compétition, derrière le Brésil, et à la suite de ça, le Sporting m’a contacté, avec un bon contrat à la clé. J’ai réfléchi un moment, avec ma famille, mes amis, mon représentant, et j’ai accepté. Il ne me restait qu’un an de contrat à Bordeaux et je pensais qu’il y aurait un retour des dirigeants en revenant du Havre. Les choses ont traîné, ça m’a déçu, et voilà, j’ai décidé de donner suite à la proposition du Sporting.
Ce choix, je l’assume et je ne le regrette pas. Maintenant, je ne vais pas le cacher, ça ne se passe pas vraiment comme je l’espérais. Mais ça m’a fait grandir et je n’ai pas perdu espoir de m’imposer là-bas. Ma progression a été freinée, mais je ne suis pas mort. J’ai quand même fait quelques matches de Coupe, mais le reste du temps, je joue en D2 avec la B. Je n’ai pas eu d’explication. Peut-être qu’il y a tout simplement meilleur joueur que moi. Au début, par rapport à la langue notamment, j’avoue avoir eu quelques difficultés, mais je pense m’être adapté. Là, en partant pour jouer à Sochaux, les dirigeants m’ont de nouveau affirmé qu’ils comptaient sur moi. C’est d’ailleurs pour ça qu’il n’y a pas d’option d’achat avec le prêt. La balle est dans mon camp. Il faut d’abord que je me montre avec Sochaux, que je retrouve mes sensations et du temps de jeu. Et cet été, je repartirai au Sporting avec beaucoup d’ambitions. Mais il faudra quand même que le coach me dise ce qu’il attend vraiment de moi. »