Suite aux attentats de ce mardi à Bruxelles (Belgique), plus de 4 mois après ceux de Paris,
le ton est encore plus grave de la part de Frédéric Gil, directeur général adjoint à la mairie de Bordeaux, en charge du projet Euro 2016. A moins de 3 mois du début de l’Euro en France,
et notamment à Bordeaux, les problématiques de sécurité, principalement sur
la fan zone des Quinconces, sont au cœur des débats :
« Le travail et l’attention maximale sont présentes de notre part depuis le début, et ont été accrus depuis les attentats de Paris le 13 novembre.
Les évènements de Bruxelles ne font que nous rappeler, tragiquement, que la situation est compliquée et très tendue, mais on peut pas augmenter sans arrêt une sécurité qui a déjà été amenée à un niveau très élevé. Il y a de l’émotion, bien sûr, car un pays voisin est à son tour frappé, mais on continue nos travaux. Il y a aussi un travail de renseignements fait par les services de l’état.
On se prépare, à tous les niveaux, pour assurer la sécurité de tous, avec le renfort de la vidéosurveillance et d’agents de sécurité aidant à la mise en place de sites fermés. Les fans zones seront presque comme des stades en termes d’organisation.
Il y a des exercices qui vont encore être faits pour cela.
Le choix est fait de maintenir l’Euro pour ne pas céder au terrorisme tout en conservant le caractère populaire et festif de cet évènement, sans que les stades soit remplis de VIP. Aussi, ne pas faire de fans zones dans les villes hôtes, c’est risquer des rassemblements spontanés de supporters ailleurs, qui, eux, ne pourraient pas être si sécurisés. L’état met et mobilise les moyens pour garantir la sécurité de tout le monde et former du personnel de sécurité et d’encadrement, notamment du personnel féminin. Les camps de base des équipes nationales participantes seront aussi sécrurisés, y compris par les pompiers et le SAMU. »