Triaud : « Sérieusement, vous connaissez beaucoup de gens qui ont envie de perdre de l’argent ? »
« Ça ne me traverse pas l’esprit de laisser ce club, non, et pour deux raisons. La première, c’est que si un jour je devais partir ; et je partirai forcément un jour d’ailleurs ; j’aimerais autant que ce soit après une bonne saison, déjà. Et je ne renonce pas comme ça, facilement. Ensuite, je suis à l’origine de la venue d’M6 et de Nicolas de Tavernost aux Girondins, donc je les accompagne. Mais si, demain, ils me disent « tu nous feras plaisir en laissant la place », je me plierai à leur décision. En attendant, j’y suis et je m’y colle. Moi, dès qu’il y a lutte, je suis là. Et d’ailleurs, je vais vous surprendre, ça ne m’amuserai pas du tout d’être président du PSG, sauf en Ligue des Champions. L’investisseur chinois ? On le cherche ce Mr Ma (rires). Les Chinois, je ne sais pas pourquoi, on pensait que parce qu’ils s’intéressaient à la viticulture, et ls sont des dizaines à en avoir acheté, ils allaient forcément aussi acheter les Girondins de Bordeaux (rires). Moi, vous savez, on m’a annoncé un rendez-vous pour le mercredi à 15-16h, j’avais mis un costard avec une cravate, j’étais dans mon bureau, on avait ouvert les fenêtres, on avait mis des fleurs, mais je n’ai vu personne… Il n’est pas venu (rires collectifs). Sérieusement, vous connaissez beaucoup de gens qui ont envie de perdre de l’argent ?