En Algérie, le départ de Gourcuff (mais pas forcément pour Bordeaux) est vu comme évident

Pour étayer la rumeur d’hier, parlant d’un accord de principe entre Christian Gourcuff et les Girondins de Bordeaux, et même si on sait que la presse algérienne est souvent du genre à faire le buzz facilement, les médias de ce pays sont assez unanimes pour déclarer qu’il y a un malaise autour du cas de l’ancien coach du FC Lorient, sélectionneur des « Fennecs » depuis 2014.

Soutenu par ses joueurs, qui sont venus spontanément vers lui pour fêter certains buts, ce weekend contre l’Éthiopie (7/1) en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2017, le père de Yoann Gourcuff serait, pourtant, de plus en plus proche d’un départ en raison de tensions avec la fédération nationale et le président Mohamed Raouraoua, d’un contexte médiatique très critique à son égard et d’une envie de retrouver un club pour travailler au quotidien.

Mais ce qui fait surtout dire aux médias algériens qu’un départ du Breton est imminent, c’est la grande réticence, à la fois de sa part et de celle de Rouaraoua, à s’entretenir avec les journalistes et le refus d’évoquer un avenir commun. De l’autre côté de la Méditerranée, il ne fait donc guère de doutes que Gourcuff va partir une fois qu’il aura qualifié l’Algérie pour la phase finale de la CAN, probablement dans quelques jours donc. De là à dire que ce départ signifierait obligatoirement une arrivée à Bordeaux, l’écart est grand, d’autant qu’on cite aussi Nantes comme étant (plus ?) intéressé par son profil d’entraîneur/formateur et qu’il n’y a, pour l’instant, qu’une seule source qui envoie Gourcuff sur le banc des Girondins.