Hoarau : « A Bordeaux, il me manquait le rythme, tout simplement »
« C’est clair que, sportivement, quand on va en Chine, ce n’est pas pour gagner le Ballon d’Or. Mais je m’étais mis dans la tête, à partir du moment où j’avais fait ce choix, de ne plus regarder en arrière car je savais que j’allais, évidemment, avoir quelques commentaires négatifs. J’ai assumé de partir et de faire une croix sur le reste, et si je devais le refaire peut-être que je le referais. Dans la vie, on ne sait jamais…
(…) J’avais signé 3 ans, mais je suis resté 8 mois. C’est un peu les aléas de ces pays exotiques… Je n’ai même pas eu le temps d’apprendre le chinois. Juste quelques mots, mais ça ne sert à rien. Ensuite, à Bordeaux, il me manquait le rythme, tout simplement. Il faut savoir que sur mes 4 derniers mois en Chine, je ne jouais plus et ne m’entraînais même plus avec le groupe. Il s’était passé pas mal de choses dans le club, et je n’avais plus le droit… Je suis revenu en France sans avoir de rythme et puis j’ai enchaîné pas mal de matches assez vite avec Bordeaux, mais je me suis blessé, et il ne restait plus grand-chose ensuite, sur mes 4 mois et demi de contrat, pour prouver. J’ai fait du mieux que j’ai pu, sans me voiler la face. Après, il a fallu être lucide et décider de la suite, qui se passe donc en Suisse pour moi. Je suis pour l’instant fier de ce choix. »