Malcom parle des JO et vante Bordeaux
« Petit, je ne regardais pas les autres sports aux JO, que le foot. Le reste du temps, je tapais la balle dans la rue avec les copains ! Mais le foot aux Jeux est important pour les Brésiliens, car il nous manque LA médaille. On a eu le bronze, l’argent, mais jamais l’or. L’un de mes rares souvenirs, c’est bien sûr la finale de Londres en 2012, perdue contre le Mexique. C’était une très grande déception, on avait besoin de cette médaille. Lors des derniers matches, on sentait déjà de l’impatience, de l’attente, en effet, de supporters, de la presse, et cela va accélérer de plus en plus. Mais nous, nous devons garder la tête sur les épaules, travailler tranquillement, améliorer notre jeu. Pour l’instant, je n’ai été convoqué que lors de la dernière trêve internationale, je ne peux donc pas encore dire que je suis un cadre ! J’attends, j’espère, comme les joueurs de ma génération. Le professeur Dunga m’a offert une grande chance en mars, j’espère qu’il va me reconvoquer. La prochaine liste est pour mai. Je travaille d’arrache-pied pour mériter une sélection pour ces Jeux, et si ça ne marche pas, eh bien je travaillerai le double pour être convoqué à la prochaine olympiade.
(…) A Bordeaux, les conditions sont parfaites, merveilleuses pour mon adaptation, cela ne pouvait pas être mieux : il y a deux Brésiliens dans l’effectif qui sont déjà passés par ce moment d’intégration et m’aident. J’ai choisi Bordeaux car c’est une belle ville, agréable, calme. Vous savez par rapport au Brésil, où tout est tumultueux… Quant au temps de jeu, je travaille au jour le jour pour avoir des opportunités de jouer davantage. »