Corinus : « Les entretiens se profilent »
« J’ai débuté le football dans le club de ma ville, à Lisses (91). J’ai ensuite rejoint Viry-Châtillon où j’ai joué à un niveau intéressant avant d’intégrer l’INF Clairefontaine, et j’y suis resté deux ans. À ma sortie de Clairf’, j’ai signé à Amiens. J’y ai passé deux années en 17 Nationaux. En 2014, je me suis engagé à Bordeaux. J’ai joué en 19 ans Nationaux avant de grimper en CFA où j’évolue actuellement. A l’époque j’avais réalisé une très grosse deuxième partie de saison à l’ASC. Du coup, plusieurs clubs se sont intéressés à moi, mais Bordeaux a été le plus insistant. Les Girondins m’ont rapidement transmis une offre et j’ai accepté. Le projet était clair et concret, ça m’a plu. Et puis, Bordeaux est un grand club…
J’aimerais prolonger à Bordeaux. Je pense que ce serait une bonne chose pour moi. Pour le moment, je ne sais pas… Nous allons discuter prochainement avec les dirigeants pour prendre une décision, car d’autres clubs sont intéressés. Les entretiens se profilent. Je pense que ça va être positif. Concrètement, il y a trois solutions : une année de plus en amateur, un an en tant que stagiaire ou alors passer directement professionnel. Mais, concernant cette dernière possibilité, ça m’étonnerait.
(…) Je suis quelqu’un de très réfléchi. Donc j’essaye toujours de faire les meilleurs choix possibles notamment en anticipant. Je suis assez bon dans les duels aériens, plutôt dur sur l’homme et j’adore tacler ! Je trouve que le tacle est un super geste. Je joue en tant que central depuis seulement deux ans et demi. À Clairefontaine, j’étais attaquant/milieu offensif. Je me suis retrouvé défenseur à Amiens. À la mi-saison, il n’y avait plus de défenseur. Tout le monde était blessé. Et moi, comme je suis grand, le coach m’a dit : « On va te tester derrière ». J’ai fait un gros match et je n’ai plus bougé… Et j’ai signé à Bordeaux à ce poste. Car ils cherchaient un arrière et m’ont vu jouer… J’espère continuer à enchaîner les bons matchs en CFA pour qu’on puisse se maintenir. Et pourquoi pas approcher le groupe professionnel… »