Feindouno : « Je n’avais pas d’autres choix que de me tourner vers l’étranger »
« Ça se passe très très bien. J’étais content de rejouer, enfin, c’est une belle victoire. Surtout que j’ai de bonnes jambes, on ne peut pas tout perdre comme ça ! Ici, on s’entraîne une fois par jour, ce sont souvent les mêmes séances. C’est différent de la France… Mais bon, ça ne me décourage pas, car je m’adapte à la situation. Avant, je devais aller à Sedan, en National. J’avais effectué tous les examens, tout était ok, même le contrat était prêt. Il ne manquait que la signature du docteur qui ne voulait pas prendre de risques.
(…) En France, certains ne voulaient pas prendre le risque de me donner le feu vert pour jouer et prendre les assurances qu’il fallait. Je n’avais pas d’autres choix que de me tourner vers l’étranger. C’est mon agent, Christian Larièpe, qui avait des contacts avec le coach ici. Je suis venu ici faire un essai pour voir si j’avais encore des jambes. Je suis resté une semaine, tout s’est bien déroulé. Les dirigeants m’ont ensuite dit que c’était à moi de décider. Ils m’ont dit que ce n’est pas un Championnat à mon niveau, que je suis au-dessus. Mais j’ai décidé de signer un an. Je voulais jouer. Les salaires sont également bas, mais je n’ai pas voulu trop calculer. Je voulais absolument rejouer. Dans ma tête, je ne voulais pas finir comme ça. Je me suis dit que j’avais les capacités pour continuer.
(…) J’aimerais pouvoir finir champion. Pour le moment, on est troisièmes (NDLR : à quatre points du leader, Trakai, après neuf journées dans un Championnat qui compte huit équipes). Du coup, on va donc peut-être pouvoir aller disputer les tours préliminaires de la Ligue Europa cet été. Personnellement, pourquoi ne pas marquer des buts ! Mais je veux surtout faire marquer. »