Guérit : « Il est inconcevable de ne pas donner 110% de ses capacités pour réussir à trouver un joueur qui fera progresser l’effectif »
« On recommence une aventure qui s’était achevée il y a longtemps. Ma dernière année de joueur fut très difficile, j’ai eu ma maladie puis j’ai repris l’équipe comme entraîneur à la place de Toni. J’avais finalement décidé de ne pas rester au club, pour, en quelques sortes, faire le deuil de ma carrière. J’ai très vite regretté cette décision. Trois ou quatre années plus tard, je me suis rendu compte de l’importance de ce club. C’était une histoire qui n’était pas achevée. Il y a peu de temps, j’ai repris contact avec Monsieur Triaud, et mon profil l’a intéressé. Je voulais vraiment remercier les dirigeants du club, Messieurs Triaud et
Deveseleer, de m’accorder leur confiance que j’espère leur rendre.
(…) Avec Paul Marchioni et Thierry Bonalair, nous travaillons et détectons ensemble. Nous avons chacun une zone géographique déterminée. Lorsqu’un de nous détecte un joueur, les deux autres se déplacent à leur tour afin de pouvoir croiser les avis. Il y a une importante base de données. (…) Il y a environ 200 employés, un stade tout neuf, des structures importantes, tous ces éléments apportent une certaine pression. Cette dernière doit être positive, tout en ayant une exigence au maximum de ces possibilités. Il est inconcevable de ne pas donner 110% de ses capacités pour réussir à trouver un joueur qui fera bien progresser l’effectif. On se rend compte de l’importance d’un club seulement lorsqu’on le quitte. Dans ce métier, il faut de l’implication, de l’engagement et de l’agressivité. Ce qui peut également faire la différence est la somme des compétences et la complémentarité de celles-ci. Il faut que cela débouche sur quelque chose de positif pour le club. »