Gillot : « Il y a des pays où je n’irai pas, parce qu’il faut y aller avec une kalachnikov »
« J’ai eu un président extraordinaire, le meilleur de toute ma carrière. Il m’a fait confiance à 2 000%. Et on n’a fait qu’un. Il m’a beaucoup aidé car j’arrivais dans un championnat que je ne connaissais pas, avec en plus la barrière de la langue. Au niveau sportif, je me suis régalé. Contrairement à ce que l’on dit, il y a quand même des équipes qui sont championnes d’Asie. J’avais un bon relationnel avec le personnel du club, des joueurs qui étaient vraiment très professionnels, respectueux, ce que je ressentais moins en France. Je me suis régalé. Après, il y a le dépaysement, la famille à dix mille bornes, ce n’était pas évident.
(…) Pour la suite, ça dépend comment ça va se passer dans la tête. Soit j’ai très envie et je verrai les challenges qui se proposent, soit j’attends… Antonetti (Lille) a attendu deux ans et demi. L’étranger ? Pas tout de suite parce que ça ne s’est pas passé comme j’espérais au niveau familial. Mais si, dans un moment, il faut partir, on partira. J’aimerais bien l’Angleterre mais c’est fermé. Et puis comme les Français qui y vont ne réussissent pas… Ce n’est pas une bonne pub pour nous. En Espagne, en Italie, il n’y a pas de Français non plus… Après, il y a aussi la question de la langue, c’est difficile d’entraîner à ce niveau sans maîtriser la langue à 100 %. Il y a aussi des pays où je n’irai pas, parce qu’il faut y aller avec une kalachnikov… »