Wilmots : « J’ai toujours gardé une sympathie pour ce club »
« On a vécu quelque chose de vraiment fort humainement cette année-là, notamment avec Lilian Laslandes qui était un super mec. Il y avait aussi Christophe Dugarry, François Grenet, David Sommeil, Ulrich Ramé, Alain Roche et Sylvain Legwinski… J’avais beaucoup d’affinités avec tous ces mecs. Même avec Smertin. Pascal Feindouno, il rigolait tout le temps et aimait bien chambrer. Mais dans ce domaine, le plus fort, c’était Duga. Quand on est allé manger avec la caisse des amendes, tout le groupe était là au complet. C’était fabuleux. Cela prouve bien que l’on avait créé quelque chose ensemble. On a passé un après-midi et une soirée géniales. Ça, c’était Bordeaux.
(…) Avec Jérôme Bonnissel, on s’est occupé des amendes infligées aux retardataires. On a mis une certaine discipline dans l’équipe. Si tu n’as pas de discipline à l’extérieur, tu n’en auras pas à l’intérieur. C’était le problème de Bordeaux, qui est « tranquille » (il prend l’accent bordelais), comme on dit. Tu peux garder ta culture mais il faut mettre une certaine discipline de travail. Il fallait remettre les bases. On s’est occupé de ça avec Jérôme. On tenait la caisse des joueurs. J’avais également de bonnes relations avec les gens du club, avec Jean-Louis Triaud, Alain Deveseleer. J’ai toujours gardé une sympathie pour ce club. Les gens de ce club sont très sympathiques. Cela m’a marqué. J’ai apprécié le côté humain. »