Bodart : « Le duo que Triaud formait avec Camporro fonctionnait bien »
« Aujourd’hui, je m’occupe des jeunes du Racing Vottem (au niveau provincial, ndlr) et le lundi, je donne aussi des cours à 80 autres jeunes à Cointe. Il m’arrive même de garder les buts de l’équipe réserve. J’ai marqué une douzaine de penalties cette saison mais j’arrête pour de bon si on monte. À 53 ans, on commence à prendre de la panse ! Revenir dans le monde pro, ce n’est pas un problème d’envie. J’ai des propositions, mais j’ai un enfant de 18 mois qui est le dernier cadeau que la vie m’a offert. Avant de partir à droite ou à gauche, je lui laisse le temps de grandir ici. Une aventure à Bordeaux serait un rêve, comme je le dis à Patrick Battiston (directeur du centre de formation des Girondins, ndlr) qui est quelqu’un que j’admire et respecte beaucoup. Lui et Marius Trésor étaient mes points de repère à Bordeaux. J’ai gardé des contacts de cette époque. Parfois, j’ai Charles Camporro (ancien directeur sportif des Girondins, ndlr) au téléphone. Il m’arrive aussi de téléphoner au Haillan pour blaguer un peu avec la secrétaire et passer le bonjour.
(…) Jean-Louis Triaud est une personne très ouverte, toujours positive. Le duo qu’il formait avec Camporro fonctionnait bien. Je lis sur Twitter les critiques. Ça me fait mal parce que j’ai quand même l’impression qu’il y a moyen de l’aider. Il suffirait d’un petit déclic pour que ça reparte. La plus grosse bêtise que j’ai faite dans ma carrière, c’est d’avoir quitté Bordeaux. J’ai dû partir parce que ma fille avait un problème aux reins. Elle devait suivre un traitement à Liège. Il me restait quatre années de contrat à Bordeaux, j’aimerais bien les terminer comme entraîneur. Je voudrais même y finir ma vie. »