Sacko : « J’espère un jour pouvoir soulever de gros trophées »
Relancé par un prêt à Sochaux (Ligue 2) la saison passée, Sacko détaille son parcours, lui qui est issu des clubs amateurs de la région parisienne, où il a été repéré par le centre de formation de Bordeaux, avant de devenir international français en catégories de jeunes puis de passer pro et de faire carrière. Il parle aussi de ses rêves de footballeurs :
« Le foot est devenu pour moi une vraie passion à force d’y jouer et de m’y attacher. J’avais pour objectif de réussir, mais j’ai connu des difficultés. Quand on termine les cours, il faut faire son sac, se dire que la journée n’est pas finie, prendre deux trains différents pour aller au foot, et ça trois fois par semaine… Franchement ce n’est pas facile et j’ai eu de la chance de pouvoir me faire accompagner. C’était dur de se motiver, de faire plus que les autres, surtout que quand on est amateur on sait le peu de personnes qui franchisse le cap, rien qu’en intégrant un centre de formation, déjà. Moi j’ai vraiment eu la réussite d’atterrir dans un centre, celui des Girondins, où j’ai passé 4 ans. Donc aujourd’hui, si je peux donner un conseil aux jeunes qui rêvent d’être footballeur pro c’est d’y croire et de travailler plus que les autres en restant toujours aussi motivé.
On sait qu’il y a beaucoup de talents dans les quartiers, mais beaucoup ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Je pense qu’il faut un suivi plus précis, mieux s’occuper de tous les jeunes car certains sont timides mais ce n’est qu’une carapace et on le voit quand on les titille un peu. Mais mon message premier à ces jeunes de quartiers c’est d’y croire et un jour le travail paiera inch’Allah.
Mes ambitions ? Aujourd’hui, j’ai des ambitions très hautes. Être un grand joueur, ce qui veut dire gagner des titres. En attendant tout ça, il n’y a que le travail qui paye. J’espère un jour pouvoir soulever de gros trophées, par exemple la Ligue des Champions, ou de remporter des compétitions internationales. Après, je sais très bien que sans le travail je n’y arriverai pas. Donc je m’accroche à ce que je fais et je crois en moi. Je n’ai pas de club précis comme objectif de carrière, beaucoup font rêver. On verra au fil de ma carrière. »