Faubert : « La concurrence est saine »
« Julien Faubert, où en êtes-vous par rapport à votre blessure ?
Ça évolue bien. On est à dix jours bientôt. Je passe une IRM de contrôle jeudi pour voir où ça en est et pour que je puisse recourir au plus vite. C’est dommage mais ça évolue pas mal. On pensait que ce n’était pas trop grave mais c’est quand même assez important. Avec la masse musculaire que j’ai, les kinés et le doc ne veulent pas prendre de risque. J’espère être prêt pour Monaco.
Est-ce un regret de manquer le Trophée des Champions ?
Oui, c’est un regret. Car je suis compétiteur donc j’aime jouer tous les matchs. Surtout quand c’est contre Paris et avec un trophée à jouer. Mais les gars sont motivés et vont faire le travail. Il y a un regret de ne pas être sur le terrain mais en espérant que l’on ramène quelque chose à la maison…
Que représente le Trophée des Champions à vos yeux ?
C’est plus pour le prestige. Surtout contre Paris. C’est surtout prestigieux de faire un bon match et de ramener le trophée. Maintenant, concrètement, on se prépare davantage pour le championnat. Quand on est compétiteur, on ne néglige aucun match.
Comment s’est passé le début de préparation ?
Bien. On a bien travaillé, on a une bonne cohésion et un bon état d’esprit. J’espère que ça va se refléter en championnat. On a un gros match contre Monaco, avec les individualités qu’on leur connaît. Mais il faut que la mayonnaise prenne chez eux. On est à domicile, ce sera le premier match de la saison, donc on se doit de faire un résultat.
Que vous inspirent ces deux premiers matchs officiels qui vous verront affronter le PSG puis Monaco, les deux grands favoris ?
C’est bien car ça permettra de savoir où on en est. Physiquement et techniquement. Avec des équipes qui vont tenir le ballon et qui vont jouer au ballon… C’est très bien de commencer comme ça et au moins, ça va donner le ton de notre saison. En espérant qu’elle soit positive.
L’état d’esprit de l’équipe est-il dans le prolongement de la fin de saison ?
Non, il est mieux encore. Personnellement, je trouve ça mieux, même si on a bien fini en Coupe de France. Mais je trouve ça beaucoup mieux. Tout le monde a envie de prouver et de gagner sa place. Et je pense que la concurrence est saine. Maintenant, on a tous envie de jouer. Moi le premier donc on travaille pour.
Etes-vous heureux d’avoir prolongé votre contrat ?
Oui, c’est une satisfaction. On s’était mis d’accord avec les Girondins pour essayer de régler ça avant la reprise. On a trouvé un accord. Les deux parties, les Girondins comme moi, voulaient continuer l’aventure. J’avais passé six mois de très bonne qualité pendant lesquels j’ai joué, je me suis fait plaisir et j’ai repris goût au football. En plus, je suis dans un environnement que je connais donc ça s’est fait naturellement. Et j’en suis le plus heureux.
Comment avez-vous accueilli le transfert de Benoît Trémoulinas au Dynamo Kiev ?
Je vois ça comme un nouveau départ. Je pense qu’il avait envie de voir autre chose, comme moi à mon époque quand je suis parti d’ici. L’envie aussi de connaître l’étranger. Kiev, c’est un choix osé mais à lui de démontrer qu’il a les qualités pour jouer à l’étranger. Ce n’est pas toujours facile quand on quitte sa région ou son pays, je suis bien placé pour le savoir. Il faut être fort mentalement mais je ne me fais pas de souci pour lui. Moi, je l’ai connu, il était encore en CFA. Il a bien évolué et maintenant, c’est une autre étape de sa carrière et j’espère que ça va bien se passer pour lui.
Comment voyez-vous l’évolution du jeu de l’équipe sans lui ?
On a un petit jeune qui est en pleine bourre, c’est Poundjé. J’ai totalement confiance en lui. Il faut qu’il progresse encore dans la maîtrise mais c’est un joueur avec des qualités physiques extraordinaires, avec une envie. Et quand on est jeune, on a envie de tout manger. On perd Benoît mais on a quelqu’un qui prend confiance parce que Benoît s’en va. Il va falloir qu’il prenne ses responsabilités mais on sera là pour l’aider.
Comment se passe l’intégration de Jérémie Bréchet ?
Très bien. C’est une personne très saine. Une personne très professionnelle et très bien investie dans le groupe. C’est une super personne qu’il a été très facile d’intégrer. Ça s’est super bien passé pour lui. Et même si on a pu dire que ce n’était pas un nom qui faisait rêver, c’est une personne qui sera très utile au groupe.
Lucas Orban ?
Je ne connais pas. Je viens d’apprendre ça sur mon application des Girondins. Je n’en ai aucune idée. C’est un latéral gauche, pour doubler les postes. Ce qui est normal. On va apprendre à le connaître et vu que je parle espagnol, ça va vite se faire. »