Jérémy Pied : « Rien n’est arrivé sur la table »
« Je me suis forgé un certain mental avec le temps, je sais ce que je veux. Et puis j’ai des propositions de clubs, donc ça aide à prendre du recul et à rester calme. Il faut une certaine sérénité et surtout ne pas paniquer. Le fait d’être courtisé, ça te permet de rester concentré. Je l’ai dit dès la fin de l’aventure avec Nice : je ne me fixe aucune date. Je pourrais presser la chose car, actuellement, je ne suis pas payé, mais je suis dans une autre réflexion. Je souhaite le meilleur projet sportif et, pour l’instant, mon projet numéro 1 serait d’aller tenter l’aventure à l’étranger, mais je ne ferme pas la porte à la Ligue 1 pour autant. Je ne me prends pas la tête car je me suis préparé à tous les scénarios possibles. J’ai l’avantage d’être libre, je peux donc signer dans un club après la fermeture du mercato. Je ne déroge pas à ma ligne de conduite : être fort dans la tête et se préparer. Encore et encore.
Avec mon agent, on s’appelle tous les jours. On a tracé une feuille de route, il sait ce que je veux, où je peux jouer, où je ne peux pas prétendre aller. Quand il y a vraiment du concret, on en parle, même s’il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en compte : l’identité du club, la situation sportive, l’entraîneur, la possibilité de jouer l’Europe, la durée du contrat, etc. Dans tous les cas, j’ai le dernier mot. Et quoi qu’il arrive, on écoute toutes les propositions. Toutes. Avec mon agent (Jean-Christophe Cano), on est en parfaite harmonie. J’ai confiance en ses négociations et lui a confiance en moi dans le sens où il sait que je me prépare physiquement de manière très professionnelle dans mon coin. On est sur la même longueur d’ondes. Dans une période de mercato, c’est très important. »
De son côté, le FCGB devrait boucler le prêt de Youssouf Sabaly (PSG) pour renforcer le flanc droit de sa défense.