Henrique : « Quand je vois l’effectif, ils n’ont pas besoin de moi défensivement »
« J’ai l’opportunité de signer dans un club brésilien, mais ce n’est pas ce que j’ai envie de faire en ce moment. Pour moi, mon expérience au Brésil est terminée. J’ai été déçu de plusieurs choses, par le club de Fluminense, le groupe, mais aussi le championnat brésilien. Jouer au Brésil n’est pas envisageable pour le moment, mais je reste à ouvert à beaucoup de propositions. Si je reste ici, c’est pour juste y vivre, mais pas pour le foot. J’ai des personnes autour de moi qui s’occupent de trouver une solution pour ma carrière. J’ai quelques touches à droite et à gauche; mais la plupart des clubs hésitent vis-à-vis de mon état de forme puisque ça fait un bon moment que je ne joue pas. L’important est de trouver une solution en Europe ou en dehors.
Je n’ai pas de regrets, mais beaucoup de déception. Je sortais d’une bonne saison dans ma deuxième maison, les Girondins de Bordeaux. Mon grand objectif, c’était de jouer dans ma ville, à Rio, et j’ai rejoint Fluminense, un grand club avec un très bon projet, gagner la Copa Libertadores. Je me suis beaucoup investi pour retourner là-bas et je suis tombé sur des personnes pas sérieuses, notamment à la direction du club. Les personnes qui m’ont poussé à venir m’ont promis beaucoup de choses et cela m’a beaucoup déçu. Je marche à la confiance. Les équipes ne respectent pas les joueurs au Brésil, la fédération non plus, personne ne se préoccupe pas de la santé des joueurs. Les voyages sont très longs et ce n’est pas possible de jouer dans ce championnat.
Si je dois rejouer en France, c’est pour rejoindre un club où je vais apporter quelque chose. Je suis toujours motivé. Je m’entraîne du lundi au samedi pour trouver une belle solution. A Lausanne, où j’ai fait un essai mais où nous ne sommes pas tombés d’accord, il y avait un bon projet. Je sais ce que je peux apporter. Revenir en Ligue 1 ne sert à rien si je ne peux rien apporter. Si une équipe qui joue le maintien m’appelle, je vais regarder l’effectif, parler à l’entraîneur voir si on ne peut pas viser plus haut. Je suis un compétiteur. Le maintien, c’est un état d’esprit. Cela dépend des joueurs et non pas de la direction. Ce n’est pas rare de voir des équipes que personne n’attend réaliser une bonne saison. J’ai toujours de l’ambition. Bordeaux ? Le club n’a pas besoin de moi. C’est une équipe que j’aime et dont je suis un supporter à vie. Aujourd’hui quand je vois l’effectif, ils n’ont pas besoin de moi défensivement. Ils ont des bons jeunes. Je parlais avec quelques joueurs comme Diego Rolan pour prendre des nouvelles du club et de la ville, savoir si tout se passe bien. Ce sont des amis, des frères. Je garde contact avec eux, j’ai énormément de respect pour ce club. »