Hoarau : « J’aurais pu aller au Qatar ou à Dubaï, mais je ne voulais pas trop m’éloigner de mon fils »
« Bordeaux, j’y suis resté de janvier à mai 2014 et c’est passé très vite. J’arrivais en n’ayant pas joué un match depuis quatre mois, et en ne m’étant quasiment pas entrainé. Avec Francis Gillot, j’ai essayé de mettre un programme en place, mais il m’a dit ne pas avoir le temps : ‘J’ai besoin de toi tout de suite, on a énormément de matches à disputer’. J’ai joué trois matches en une semaine et je me suis blessé. J’ai donné le maximum. L’aventure s’est arrêtée, il y a eu des changements avec l’arrivée de Willy Sagnol. En tout cas, cela m’a fait du bien, psychologiquement, de revenir en France. Après six mois à Bordeaux, j’étais à deux doigts de filer à Saint-Étienne. Mais vraiment à deux doigts : je me trouvais dans le train avec mon agent pour aller signer quand on m’a appelé pour m’annoncer que le contrat n’était pas prêt, ni homologué, et qu’il était préférable d’attendre 24 ou 48 heures ! A notre arrivée, personne à la gare. Avec mon agent, on s’est retrouvés comme deux cons à attendre. Alors qu’on s’était mis d’accord, je n’ai plus jamais eu de nouvelles… Ce que j’ai trouvé ‘limite’.
Christophe Galtier me suivait depuis la Chine, il souhaitait me donner ma chance pour être à nouveau performant. Saint-Étienne aurait été franchement la meilleure chose qui puisse m’arriver. J’étais alors aussi en contact avec Claude Makélélé. Il me voulait à Bastia pour m’aider à retrouver mon niveau, surtout physiquement, ne serait-ce que pour six mois. Mais quand j’ai informé Claude de l’intérêt de Saint-Étienne et de la possibilité de jouer la Ligue Europa, il a compris et a essayé de faire venir Brandao. La Suisse ? Disons que, après Bordeaux, il n’y avait pas foule… On s’interrogeait à mon sujet. Le mercato touchait à sa fin. J’aurais pu aller au Qatar ou à Dubaï, mais je ne voulais pas trop m’éloigner de mon fils, qui vit avec sa mère, à Bordeaux. »