Huard : « Dans les médias, certains veulent juste faire du buzz »
Gaëtan Huard : « J’ai commencé en 1997 et je suis resté dans le monde de la télévision depuis. Je ne regarde pas Twitter car je sais que beaucoup vont dire « Ce n’est pas normal, il est trop Bordelais ». Après, je ne vais pas transformer un bon match de Bordeaux en mauvais match de Bordeaux pour prouver le contraire ! Même si, au fond de moi, mon cœur est à Lens, Marseille et Bordeaux. Et lorsque deux de mes anciens clubs s’affrontent, j’espère le nul. Avoir été joueur fait qu’on comprend leur ressenti, l’obligation de résultat, le retour à la maison la tête basse quand on n’a pas été bon, la peur d’être montré du doigt ou sifflé, l’entraînement du lendemain avec le coach qui s’énerve. On sait ce que c’est d’être dans un stade hostile où 80.000 personnes encouragent l’équipe adverse. On a la pression du tableau d’affichage. L’ensemble du club dépend parfois de vous : quand un club est rétrogradé, il subit de fortes pressions financières. Et ça, il faut le vivre pour savoir ce que c’est. Dans les médias, certains veulent juste faire du buzz. Mais à force de bombarder les joueurs, c’est tout le monde du foot qui se referme. »