Benarbia admiratif du Bordeaux vu à Lyon
« Ménez, dès qu’il est décidé à jouer, il fait la différence, automatiquement. C’est impressionnant. Mais attention, quand il est décidé négativement, il baisse la tête et il marche sur le terrain. Je l’avais déjà remarqué quand il jouait à Paris. C’est ça le problème avec lui, car les capacités il les a. Il peu tout faire ! Et désormais, dans une équipe comme Bordeaux, il va s’exprimer beaucoup plus car il va jouer pour le collectif. On l’attend à présent sur la constance, un peu comme Ben Arfa. Ce sont des joueurs qui ne doivent pas jouer que pour eux, mais surtout pour les autres. Et pour cela il est mis par Jocelyn Gourvennec dans un poste qui lui va bien, en deuxième attaquant, à côté de Rolan, Ounas et Malcom. Quand il va être au top physiquement, qu’il va faire des allers-retours, avec sa vitesse… Là il pourra faire vraiment très mal je pense.
A Lyon, notre ami Gourvennec a mis ; et ça m’a beaucoup plu, car cela fait longtemps que je n’avais pas vu Bordeaux être aussi offensif ; Ounas, Ménez, Malcom, Rolan… Quand tu as quatre joueurs offensifs de ce style-là, avec quasiment le même gabarit, des joueurs qui changent de position pendant tout le match, tu n’as plus le même Bordeaux qu’avant. Bon, c’est sûr que Lyon, au niveau de sa défense, ce n’est pas exceptionnel, mais j’ai vu du jeu chez les Girondins, des passements, des triangles, du mouvement, même derrière avec Plasil… Cela fait quand même plusieurs joueurs qui peuvent jouer au ballon dans cette équipe, et qui varient le jeu. A droite, à gauche, devant le but… Ça m’a vraiment beaucoup plu ! Beaucoup de joueurs ont cette fameuse capacité à projeter vers l’avant, à dribbler, à faire la différence et à finir les actions. C’est assez rare d’avoir tout ça quand tu joues à l’extérieur, et encore plus à Lyon. Aussi, Sertic est revenu et on a bien vu la différence. Derrière, il était énorme, dans la relance. Puis Pallois est là à ses côtés, et là aussi on voit la différence. C’est costaud, solide. Et bien sûr, il y a le leader du vestiaire, la star de l’équipe pour moi, depuis longtemps : Cédric Carrasso. Quand le gardien du temple est là… »