Bordeaux, la droite fébrile
Défaits suite à un doublé du buteur uruguayen Edinson Cavani hier au Parc des Princes, les Girondins de Bordeaux ont encaissé leurs deux buts depuis le côté droit de leur défense.
Un premier centre de Di Maria puis un de Kurzawa ont eu raison des Bordelais. Il s’agit du troisième but consécutif encaissé par les Girondins sur ce côté après celui concédé contre Angers (centre-tir d’Andreu, repris par Toko Ekambi, qui trompe Carrasso en deux temps).
Contre Metz, si Bordeaux n’avait pas encaissé de but, le jeune Ismaïla Sarr avait déjà titillé grandement cette zone du terrain.
D’entrée de jeu, contre Saint-Étienne (1ère journée, 3/2), les Marine et Blanc avaient d’ailleurs encaissé leur premier but de la saison sur ce même côté (centre de Polomat pour Hamouma).
Si, offensivement, le couloir droit des Marine et Blanc est séduisant avec les prestations réussies de Sabaly et Malcom en début de saison, c’est pourtant de là que viennent donc la plupart des occasions adverses.
Toute l’équipe est en partie responsable, à l’image du premier pressing de l’attaquant et aussi des absences défensives de la charnière centrale, comme contre Angers ou Paris, mais ces faits ont quand même de quoi interpeller.
Malcom, moins en vue depuis deux rencontres après un début de saison tonitruant, était pourtant aidé d’un milieu supplémentaire, hier à Paris, puisque Jérémy Toulalan (enplus de Jaroslav Plasil et de Grégory Sertic) était aussi aligné dans ce secteur.
Après huit journées de championnat, Bordeaux (et son couloir droit) sont donc encore en rodage, surtout défensivement. À corriger dès la reprise, à Rennes…