NDT : « Si on veut avoir une grande équipe, il faut aussi qu’il y ait un public qui vienne encourager »
« Il nous manque peut-être un peu, aujourd’hui, l’enthousiasme de la réussite. Quand on sort d’une saison très mitigée comme la dernière, on a peut-être encore un peu trop le pied sur le frein encore. Et il nous faudrait aussi, peut-être, un peu plus d’expérience dans le jeu. Mais on va plutôt vers un jeu offensif et ça, c’est plutôt satisfaisant. On a les capacités d’atteindre les objectifs. Ça, c’est sûr.
(…) Les critique, c’est assez normal. Grosso modo, tout le monde voudrait avoir Ronaldo à Bordeaux. On peut se tromper, on s’est souvent trompé dans des choix. Ça arrive. Les gens objectifs, et la plupart des supporters le sont, voient bien que dans l’ensemble, on a vraiment fait les efforts pour essayer d’avoir des joueurs compétitifs, bons. Cette année, en matière de recrutement et d’investissement, on perd près de 10 millions d’€. C’est quand même beaucoup d’argent. En tout cas, je constate, je l’ai vu encore à Paris, que les supporters de Bordeaux supportent leur équipe, y compris quand ça ne va pas bien. L’année dernière, on a passé un cap difficile, ils étaient là. Qu’ils disent aux joueurs de se bouger les fesses, ça ne me dérange pas. Qu’ils disent que l’actionnaire est un peu radin, même si ce n’est pas vrai, ils ont le droit de le dire. Mais ils sont là dans les moments difficiles. Quand on était mené 2-0, on entendait plus les Bordelais que les Parisiens dans le stade. C’est quand même une grande satisfaction. C’est plus le public en général qui nous fait défaut en ce moment à Bordeaux. J’aimerais bien qu’à Bordeaux, on se rende compte que si on veut avoir une grande équipe, ce n’est pas simplement un coup de chéquier ou le fait de changer d’actionnaire, de manager. Il faut aussi qu’il y ait un public qui vienne encourager l’équipe. »