Dugarry : « Aujourd’hui, je peux dire que j’ai un vrai métier. Le foot, ce n’est pas un vrai métier »
« Je travaille beaucoup plus qu’avant ! Quatre jours par semaine. Plus deux émissions sur SFR1. Il y a davantage de préparation. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai un vrai métier. Le foot, ce n’est pas un vrai métier, et puis sur Canal Plus, je commentais un match, ce qui n’est que du plaisir, et participais à une émission (Le Canal Football Club, ndlr) où je ne préparais pas grand-chose. J’étais à la maison cinq jours par semaine.
Il y avait forcément des a priori sur moi, négatifs pour la plupart. Arriverais-je à aligner trois mots de français ? À avoir un vrai avis ? Mais je ne me suis pas trop posé la question de savoir si cela allait fonctionner. Je suis plutôt à me demander si cela m’intéresse de le faire ou pas. Il faut aussi que les gens qui t’engagent et qui t’écoutent s’y retrouvent. Mais au final, je suis assez égoïste. Quand je quitte ma famille (il vit à Bordeaux, ndlr), c’est pour faire quelque chose qui me plaît.
Je peux vous assurer que je n’ai aucun esprit de revanche. Je n’ai pas d’ego, pas d’ambitions particulières. Je ne me projette jamais très loin. Ma vie, c’est le foot. Je suis un footballeur, ce sera ça toute ma vie. J’aime découvrir des choses, je ne sais pas combien de temps je serai là. J’ai signé pour quatre ans, donc peut-être quatre ans… (…) Mon but n’est pas d’avoir un avis sur tout, d’être à tout prix clivant… Je ne me force pas à dire quelque chose d’impactant pour faire le buzz. RMC m’a sûrement pris un peu pour ça, pour ma non langue de bois. On prend les gens pour leurs qualités, pas pour leurs défauts, non ? C’est une qualité à la radio de dire des choses. »