Oddone : « Il y a eu zéro effet Euro 2016 sur le sponsoring, rien à voir avec l’après 1998 »
« Pour les promus, trouver des partenaires à trois ou quatre fois le prix de la Ligue 2 n’est pas chose facile, et le cas de Bordeaux montre que même de grands clubs peinent dès que leurs performances sportives, donc leur visibilité médiatique, sont moins importantes. Il y a eu zéro effet Euro sur le sponsoring, rien à voir avec l’après 1998. Nous nous attendions à davantage d’engouement des marques étrangères, par exemple des sponsors de l’UEFA ; mais ils n’ont pas basculé vers les clubs. Il faut dire que la Ligue 1 n’est pas le championnat européen le plus sexy, et la culture du sponsoring est aussi bien plus faible en France.
Il y a eu zéro effet Euro 2016 sur le sponsoring, rien à voir avec l’après 1998. Nous nous attendions à davantage d’engouement pour le foot français, notamment des marques étrangères. Si Metz a trouvé preneur dès le 3ème match, Bordeaux n’a toujours pas trouvé de successeur à Kia, son sponsor depuis dix ans, qui lui versait autour de 2 M€/an. L’état de forme du sponsoring maillot est variable dans l’élite. Si certains clubs sont en souffrance, d’autres sont attractifs comme Paris (25M€ !), Lyon et Marseille (entre 5 et 10). Idem pour Saint-Étienne (entre 500 000 et 1M€) et Monaco, selon leurs performances. Tous les supports sur ces maillots sont vendus cette saison et souvent pour de longues durées, comme Hyundai, resté fidèle à Lyon. »