Furlan : « En 2007, Marseille et Bordeaux me voulaient »
« Au moment où j’ai signé à Strasbourg, en 2007, Marseille et Bordeaux me voulaient. Deux ans après, j’étais l’entraîneur qu’il ne fallait surtout pas prendre ! J’étais fougueux, j’ai dû commettre des erreurs, notamment dans la communication. J’aimais le combat, le conflit, j’aimais l’affrontement. Avec vous (les médias), avec les joueurs. A Strasbourg, les gens déballaient tout ce qu’ils voulaient, je me faisais défoncer par les joueurs dans la presse ! D’un côté, ça arrangeait le président (Philippe Ginestet). Je n’étais pas trop protégé par le président, qu’à côté de ça j’appréciais, mais qui m’a donné en pâture aux supporters. Les supporters ne m’aimaient pas, allez peut-être que 10% m’aimaient quand même, mais moi j’aimais Strasbourg ! Un, je ne suis pas rancunier ; deux, je ne garde que les bons souvenirs. Puis je me suis appuyé sur mes échecs.
Aujourd’hui, les joueurs sont plus cools. Et, pour un président, si on attaque l’entraîneur, on attaque l’entreprise. C’est plus paisible, il y a plus de respect. Moi, je suis moins dans le conflit, je vieillis, les joueurs rajeunissent (rire). J’ai étudié sur le management, les ressources humaines. Je suis complètement différent depuis mon passage à Strasbourg… »