A. Diarra : « Le classement, il ne faut pas s’y fier »
« J’ai disputé des gros matchs à Chaban avec les Girondins. Jouer dans ce nouveau stade, ça va être sympa. Je suis venu à Nancy pour relever un challenge intéressant – le maintien -, dans un club que j’apprécie et avec des gens que je connais. Le classement, il ne faut pas s’y fier (Nancy est dernier après 9 journées NDLR). Le début de saison est difficile en termes de points mais le contenu est intéressant. Il y a des motifs d’espoirs : on est une équipe qui n’est pas facile à jouer, on se crée des occasions. Il faut maintenant être plus efficace, plus précis sur les derniers gestes.
(…) Si je suis là, c’est que je prends encore du plaisir. Je me rends compte de la chance que j’ai de faire ce métier. J’ai la condition physique, j’ai été épargné par les blessures dans ma carrière. Je suis prêt à faire les efforts. Je ne me lève pas le matin en me disant “c’est dur”, au contraire. Le club est peut-être moins huppé que d’autres que j’ai connus durant ma carrière ; jouer le maintien est un travail psychologique de longue haleine. Il faut être costaud, avoir du mental. Mais je ne suis pas inquiet de ce côté-là. Je ne suis pas dans le confort. Mes 4 ans passés en Angleterre m’ont enrichi.
(…) Sur le moment, peut-être que j’ai regretté de ne pas être revenu aux Girondins en 2014 (il avait fait la préparation physique avec le groupe pro NDLR). Mais tout s’est bien passé. Le coach Willy Sagnol avait deux priorités de recrutement et un budget pour ces deux joueurs. C’était juste après. J’ai décidé de refuser ce que les dirigeants m’avaient proposé. Mais j’ai toujours de bonnes relations avec le club. »