Kévin Ménez : « Tout n’est pas à jeter, au contraire »
Ayant, indirectement, privé le FCGB d’un probable succès 2 à 0 en Bretagne en ratant un pénalty à l’approche des dix dernières minutes de jeu, l’ancien milanais et parisien a pourtant réalisé un match intéressant dans un rôle de « faux 10 » derrière deux attaquants. Mais son raté coûte cher en termes d’image et de points, lui qui est la recrue phare de l’été à Bordeaux et qui n’avait encore jamais manqué un pénalty… et qui reste donc bloqué à 2 buts et 1 passe décisive après le tiers d’une saison 2016/17 où il aura aussi connu des blessures. Déjà…
« Jérémy s’en voulait parce qu’ils ont fait match nul, parce que le scénario a tourné en la défaveur de l’équipe. C’est plus cela, et l’occasion juste après, qui le faisait rager, vis-à-vis de ses coéquipiers. Bordeaux méritait de gagner. Il est déçu mais garde le moral. Il ne faut pas tomber dans le négatif. Tout n’est pas à jeter, au contraire. J’ai été plutôt rassuré par son match. On ne va pas tout remettre en cause pour un penalty. C’est aussi à nous d’être à côté pour relativiser.
Jérémy se sent bien dans l’axe : en pointe, en soutien, il affectionne de la même façon. Ce qui compte, c’est l’animation. En 9, c’est plus facile quand l’équipe a la possession. Quand elle ne l’a pas, il a tendance à décrocher pour venir toucher des ballons et avoir le jeu face à lui. La qualité principale de Jérémy est son accélération sur les 3-4 premiers mètres. C’est difficile quand on n’est pas à 100 % physiquement. Il y a eu ses problèmes de dos l’an passé, son oreille (en août, NDLR), l’entorse du genou (fin octobre, NDLR). La priorité est de se remplir, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Le staff s’y attendait. Il faut donc de la patience. S’il met son penalty, Bordeaux est 4ème et on n’en parle pas. Bien sûr, il aurait voulu marquer, voudrait faire plus pour le club, ses coéquipiers, les supporters. Les critiques, il en a connu d’autres. Il va rebondir et, je suis sûr, retourner l’opinion dès samedi contre Dijon. »