Bellion se remémore ses deux plus belles années girondines
« L’année du titre était exceptionnelle, c’est sûr, mais même l’année d’avant, où on est vice-champions… Humainement, ce qu’on a vécu pendant 2 ans, avec un entraîneur, Laurent Blanc, très proche de nous et un Jean-Louis Gasset, son adjoint, qui était extraordinaire, c’était magique. Ce binôme, c’était vraiment le feu et la glace. Ils nous ont amené au sommet alors que nous n’étions pas des grands joueurs, même si tous de bons joueurs. On avait une sorte de fraternité, car on sortait tout le temps ensemble, il n’y avait pas d’embrouilles, ou seulement des embrouilles de potes, on rigolait sans arrêt. La cerise sur le gâteau, ça a été les trophées, mais pour moi le plus important c’est les années qu’on a passées ensemble, qui resteront gravées dans nos cœurs. A la fin, on enchaîne 10 ou 11 victoires et on enchaîne la saison d’après sur quelques matches. C’était énorme. On jouait bien au ballon, le ballon était toujours au sol, pas de pression, quel bonheur !
(…) Sur les années d’après, je suis resté très proche de Ludo Obraniak et de Mika Ciani, Greg Sertic aussi, et Jussiê. Avec d’autres, je suis resté moins proche, mais un peu quand même. En tout cas, sur ces années, le pote de tout le monde je crois que c’était Souleymane Diawara. Alors lui (rires)… Souley, franchement, je pense qu’on peut lui attribuer 30% du titre à lui seul car il a embarqué tout le monde. Avec un mec comme lui, tu as déjà un bon vestiaire, sans problème. Il a un truc, je sais pas, quand tu le regardes… Tout le monde va l’écouter. Pourtant, c’est pas le premier qu’on écouterait pour des conseils pour tous les domaines… Mais c’est un fou, un doux dingue, on est parti avec lui, on rigolait tout le temps. Et on avait unee sacré équipe, avec aussi Fernando Menegazzo, Alejandro Alonso, Cavenaghi, Youl’ ; Ulrich Ramé ; dans les buts, Dav’ Jemmali, Jo Micoud, sur la première année. C’était la folie ! »