Grégory Sertic : « J’ai fait ce que j’avais à faire et je ne regrette rien du tout »

Suite à la présentation élogieuse faite de lui par ses nouveaux dirigeants, Grégory Sertic, qui a quitté les Girondins de Bordeaux, son club formateur, pour l’Olympique de Marseille, a répondu aux questions des journalistes sur ce transfert « choc ».

« Cette arrivée est un soulagement, et c’est une fierté aussi. Je suis très heureux de la confiance des dirigeants et du coach. Marseille est un grand club, c’est une fierté d’y arriver. J’ai passé 11 ans à Bordeaux, une page se tourne à présent. Je viens dans un club avec de très grandes ambitions, exactement comme moi. (…) Les supporters bordelais savent ce que j’ai fait pour Bordeaux. Il y a une rivalité entre les deux clubs mais j’ai fait mon temps à Bordeaux, j’ai fait ce que j’avais à faire et je ne regrette rien du tout. Chaque année a été exceptionnelle là-bas, mais maintenant je suis là, à Marseille et j’en suis très fier. Je dis aux supporters de l’OM que je vais me donner à fond. Je n’arrive pas en star, mais j’ai pas mal d’autres qualités. Je suis un guerrier, un compétiteur, je vais charbonner pour tous mes coéquipiers et je sais qu’on va faire de belles choses ici, j’ai envie d’en vivre. Je n’ai pas hésité à venir dans ce beau projet, le discours du coach et de la direction m’a plu, et l’aspect humain aussi, qui est vraiment très important pour moi. L’entraîneur, Rudi Garcia, apprécie ma polyvalence et veut plus m’utiliser en milieu de terrain, pour casser les lignes avec ma première relance.

J’ai choisi de venir tout seul, c’est une décision importante dans ma carrière. Je fais partie d’un nouveau projet, ambitieux, et je l’intègre avec joie et envie. (…) Bordeaux ? Oui, il y a un confort assez dur à gérer… Pour ma première année chez les pros, on est champions de France et peut-être qu’il y a eu un contrecoup ou qu’on s’est relâché derrière, moi y compris, en ne faisant pas tout ce qu’il fallait. Mais aujourd’hui, c’est du passé. Je prends un tournant dans ma carrière, je l’ai voulu. Ça me fera du bien de quitter Bordeaux pour venir ici. (…) Les menaces que j’ai subies, et puis mes proches aussi, ce n’était pas facile à vivre. Ma compagne a été touchée, mais c’est fini. C’est dommage d’en arriver là pour du foot, c’est malheureux, mais c’est pas grave, je passe à autre chose. Je suis à Marseille, j’oublie le passé, ce n’est pas ça l’important, car je pense au présent et à l’avenir, avec l’OM. »