Les avis de France Foot sur les deux « derbys » qui concernent les Girondins
Ce weekend, la 23ème journée de Ligue 1 nous offre deux gros « derbys » de haut de tableau. Hier, Monaco, leader, a battu Nice (3/0), tandis que Saint-Étienne reçoit Lyon, ce soir, pour un match électrique.
Le journal France Football a donc donné ses avis sur tous les matches appelés, au moins par certains, ‘derbys’ dans le foot français. Deux affiches de notre championnat concernent les Girondins.
Bordeaux/Toulouse : « 244 bornes séparent les deux villes. Et il n’y a rien, ou presque, pour les réunir. Juste un fleuve, la Garonne, ce qui est apparemment suffisant pour s’inventer un tout nouveau derby français et lui donner le nom de « Garonnico ». Sauf qu’aucune rivalité sportive ou historique n’existe entre les clubs, même si les deux kops ne partagent pas beaucoup de sentiments l’un pour l’autre. Toulouse, coincé dans une région de rugby, s’est cherché un rival : raté. Bordeaux se voit davantage en concurrent de l’OM et personne n’en veut, ni d’un côté ni de l’autre, aux 26 joueurs qui ont porté à la fois le maillot des Girondins et celui du TFC. Insuffisant pour en faire un gros derby, bien chaud. »
Nantes/Bordeaux : « Peut-ont parler de derby quand deux villes sont séparés par plus de 330 bornes ? Visiblement, oui. Nantes/Bordeaux, c’est donc un nom : « le derby de l’Atlantique ». Car les deux villes sont les plus importantes de la façade Atlantique. Parce que les années 60/70 ont donné lieu à des rencontres tendues entre Nantes la joueuse et Bordeaux la rugueuse. Les deux clubs partages quelques bonnes histoires. En mai 1982, le président girondin, Claude Bez, par solidarité avec son gardien, Dragan Pantelic, suspendu, décide de jouer au stade Marcel Saupin sans gardien. Un an plus tard, le défenseur nantais Thierry Tusseau file vers Bordeaux, provoquant la colère des Canaris. « C’est surtout un derby de supporters » expliquait récemment Eric Chevrier, directeur commercial du FC Nantes, dans L’Equipe. Rien d’autre. »