Jérémy Toulalan parle des forces de Guingamp et de l’équilibre que Bordeaux doit encore trouver
Deuxième extrait issu de la conférence de presse de Jérémy Toulalan, le passage où le milieu défensif d’expérience parle du prochain adversaire des Girondins : Guingamp, 8ème, que les Marine et Blanc, 7èmes, reçoivent demain, à 15 heures, pour la 26ème journée de Ligue 1.
« On avait fait un assez bon match chez eux (1/1, en novembre) lors de la phase aller. On aurait pu gagner, mais on se fait reprendre au tout dernier moment… En Coupe de la Ligue, on avait fait un bon match aussi, pour les battre, ici (3/2). Mais je ne suis pas sûr qu’en les battant et en les remettant à 5 points derrière on les décroche de la course à la 5ème place… (…) On voit que tout va très vite, même en bas, avec Lille et Nantes qui auraient pu revenir dans la première partie de tableau mais qui sont un peu retombés depuis… Franchement, avec la victoire à 3 points, tout bouge vite et c’est dur de faire un écart et de le tenir.
(…) Dimanche, Guingamp jouera sans Jimmy Briand, qui est un élément important pour eux, amenant de la vitesse. Mais il ont d’autres joueurs allant très vite, sur les côtés surtout. Il y aussi Étienne Didot et Mathieu Bodmer, que je connais bien. Ils sont à l’aise techniquement, donc il faudra faire attention à cette équipe de contre-attaque. On vu, même si c’était face à Paris, qu’on était en danger sur chaque bon contre… Donc attention à ça, il faudra rectifier le tir. Avec le coach, on a vu des choses à la vidéo, et on les a travaillées pour trouver cet équilibre. On a manqué sur certains matches, mais cela s’est moins vu car les adversaires étaient moins bons, moins forts que Paris. Depuis janvier, on s’améliore, mais il y a encore des choses à améliorer. On doit, je pense, plus souvent passer par les côtés afin d’être plus dangereux qu’en jouant surtout dans l’axe, ce qui facilite les contres adverses. On doit plus aller au bout de toutes nos actions d’attaque, avec des centres, plus percuter, plutôt que de trop vite revenir s’enfermer dans l’axe. On le fait parfois, mais pas souvent en allant vraiment au bout des actions.
Après, je ne sais pas si c’est différent à domicile ou à l’extérieur. Peut-être qu’on est plus libérés en déplacement… Mais, aussi, au Matmut, on joue souvent contre des équipes qui ne se découvrent pas trop. On a donc moins d’espaces. Mais moi, vous savez, j’aborde tous les matches pour les gagner, depuis que je suis jeune, j’ai toujours le même état d’esprit ; extérieur, domicile, championnat ou coupes… »