Jean-Louis Triaud : « La culture de Stéphane m’a étonné, on peut difficilement le coller sur le club »
En ouverture de sa conf’ de presse d’hier, celle de son départ de la présidence des Girondins de Bordeaux, qu’il occupait depuis 1996, Jean-Louis Triaud a présenté son remplaçant, Stéphane Martin.
« Il y a des changements dans l’organigramme du club. Stéphane Martin, présent à mes côté, devient, à partir d’aujourd’hui, président délégué, salarié du club. Stéphane était déjà administrateur du club depuis quelques mois, et maintenant il prend ses fonctions exécutives. Je reste président du conseil d’administration du club, Stéphane passe président délégué exécutif et Alain Deveseleer garde les fonctions qui étaient les siennes à ce jour, de directeur général. Pourquoi ce changement ? Vous savez qu’on a toujours souhaité anticiper, prévoir l’avenir, s’organiser, donc on remplit déjà cet objectif. La deuxième raison, c’est de professionnaliser cette fonction, qui demande sûrement un travail à temps plein. Stéphane connait mieux sa vie que moi, donc il va se présenter directement à vous, mais moi ce qui m’intéresse, surtout, c’est de bien savoir qu’il est Bordelais, passionné de football, mais plus encore des Girondins. Il m’a étonné par sa culture, on pourrait très difficilement le coller sur l’histoire du club, car il sait vraiment beaucoup de choses, et il a beaucoup de dynamisme, et puis plein d’enthousiasme, pour remplir ses nouvelles fonctions.
(…) Avec Alain, on a vécu en couple pendant 17 ans. On n’a pas eu d’enfant, mais on a bien travaillé… Et aujourd’hui on ne divorce pas. Ce ne sera pas, non plus, un ménage à 3 avec Stéphane. C’est plutôt un rajeunissement des cadres, avec un nouveau couple où Stéphane Martin me remplace, pouvant s’appuyer sur la connaissance d’Alain et, éventuellement, sur moi qui reste à disposition. Un lien de continuité sera fait, sans aucun problème, ni aucune difficulté.
(…) J’espère que Stéphane restera longtemps à votre disposition pour répondre à vos questions. En ce qui me concerne, on va se quitter tout à l’heure, et donc n’essayez plus d’appeler l’ancien numéro de téléphone, car vous ne m’aurez pas au bout du fil et celui qui le récupèrera ne sera pas très content. Pour moi, je vais répondre une toute dernière fois à vos questions, mais toute notre communication s’arrêtera quand nous quitterons cette salle. J’ai eu beaucoup de plaisir à échanger avec vous, vous le savez. Avec certains, qui ne sont plus là aujourd’hui, c’était parfois un peu musclé, mais cela faisait partie du jeu, et cela avait aussi son charme… Je ne donnerai pas d’interviews individuelles car je n’ai pas envie de répéter vingt cinq fois les mêmes choses, que ce soit clair. Et vous n’en avez peut-être pas envie d’ailleurs… »