Florian Brunet : « Je ne dis pas que Martin sera pareil, mais on se souvient de l’expérience Imbault »
Malgré la confiance qu’il accorde à Nicolas de Tavernost, patron d’M6, l’actionnaire du FCGB, Florian Brunet, faisant partie des responsables expérimentés du groupe des Ultramarines, se pose quand même des questions sur Stéphane Martin.
Ne le connaissant pas, il attend de le rencontrer, avec un apriori positif, mais n’oublie que, à part Jean-Louis Triaud, la dernière personne à avoir dirigé les Girondins n’avait pas du tout convaincu. Il s’agissait du fameux Dominique Imbault, venu du giron de M6, ayant remplacé JLT pendant quelques mois entre 2002 et 2003.
« Je ne dis pas que Stéphane Martin sera comme lui, mais on se souvient assez bien de l’expérience Dominique Imbault. Beaucoup de gens l’ont oublié, mais pas moi, car je l’ai pratiqué en réunion ce monsieur… Pendant 6 mois on est tous allés chercher Triaud en courant. Avec tout le respect que j’ai pour Mr Imbault, il ne connaissait rien au foot, ce n’était pas son élément. Il ne comprenait rien, et dès la première réunion il s’est mis à dos les Ultras, et rapidement le Virage Sud, puis ensuite il a été rejeté par une grosse partie du club, donc tout le monde est allé rechercher Triaud en rampant. Attention, encore une fois, je ne dis pas que Martin est comme ça, car on fera un premier bilan dans quelques mois, en voyant, déjà, la place à laquelle on termine cette saison, et les décisions prises cet été, au niveau des prolongations, du recrutement, de la communication, puis des relations. (…) Aussi, Laurent Perpigna a relevé quelque chose d’important et il vous l’avait partagé sur internet : on passe d’un président bénévole à un président salarié, ce qui change la donne, mais aussi, peut-être, d’un certain côté, les valeurs de la maison. On verra si ce sera mieux ou pas pour le club.
En tout cas, nous concernant, quand on enclenchera notre relation avec Mr Martin, qu’on ne connait pas encore, on pense vraiment que ça se passera bien. Le club nous connaît, sait notre légitimité et notre apport. Nous avons d’excellentes relations avec Ulrich Ramé et Alain Deveseleer, qui savent que nos actions sont pertinentes et réfléchies. Donc, sachant tout cela, et bien je n’imagine pas un seul instant que ça ne se passe pas bien avec le nouveau président, Stéphane Martin. »